Hasan Kabze : « Une grande famille » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Hasan Kabze : « Une grande famille »

Champion de France avec Montpellier en 2012 Hasan Kabze a la particularité d’avoir disputé sa première partie de saison avec le MHSC, avant de la terminer avec le club turc d’Orduspor. Dans le cadre des 10 ans du titre, il revient sur cette expérience particulière et nous dévoile ses plus grands souvenirs de cette année inoubliable.

Hasan. En premier lieu, quel était ton sentiment durant la préparation d’avant-saison ?
C’était une équipe toute nouvelle et un sentiment d’excitation à l’aube de démarrer cette saison 2011-2012… comme ça l’était habituellement d’ailleurs. Bien sûr, je ne m’attendais pas au début à ce que ça se termine avec ce fameux titre. Chaque semaine qui passait, je voyais les succès s’enchaîner et un très bon feeling arriver… Jusqu’à ce que j’entrevois cette possibilité d’être champion de France… mais j’avais du mal à y croire.

Quel souvenir gardes-tu de l’ambiance au club à l’époque ?
C’était avant tout une grande famille. Le staff, les joueurs et toutes celles et ceux qui travaillaient autour du club étaient à fond avec nous dans cette aventure. C’était vraiment un sentiment particulier. C’était top !

Evoluant au même poste qu’Olivier Giroud, tu avais peu joué cette année-là. Comment le vivais-tu ?
C’était évidemment difficile par moments car je travaillais beaucoup pour aider l’équipe, sans trop jouer… Mais cela fait partie du jeu. J’étais quand même heureux de voir l’équipe gagner. Olivier Giroud avait énormément progressé après sa première saison chez nous. Il jouait vraiment très bien et marquait beaucoup de buts. Si j’avais été l’entraîneur de cette équipe, je l’aurais mis titulaire tous les jours ! (sourire)

même si je n’étais plus là physiquement. Je suivais les résultats de l’équipe chaque semaine et j’y croyais un peu plus après chaque match

On t’avait senti très ému au moment d’annoncer ton départ à tes coéquipiers en janvier 2012 ?
Mon discours pour annoncer au club que mon aventure était finie reste un moment inoubliable. Tous les joueurs se sont mis à chanter la musique que les fans avaient créé pour moi. « Oh Hasan Kabze, oh Hasan Kabze, Hasan Kabze Ohé, ohé ! »

Comment as-tu vécu la saison ensuite ?
Quand je suis retourné en Turquie, après 5 ans loin de mon pays, c’était difficile de se réadapter, il faisait beaucoup plus froid qu’à Montpellier ! (sourire). D’un côté, mon cœur est toujours avec le MHSC, même si je n’étais plus là physiquement. Je suivais les résultats de l’équipe chaque semaine et j’y croyais un peu plus après chaque match. J’étais de plus en plus persuadé que nous arriverions tous ensemble à décrocher ce fameux titre.

On t’a aussi senti très heureux lors du match du titre à Auxerre, où tu avais tenu à faire le déplacement…
Bien sûr ! C’était un match légendaire, mémorable et je voulais vraiment y être car je faisais moi aussi partie de cette aventure. J’étais au Stade de l’Abbée-Deschamps, et, au coup de sifflet final, j’ai pu me rendre au vestiaire. Le Président Laurent Nicollin m’a serré très fort dans ses bras. Il m’a dit de rejoindre mes coéquipiers pour savourer l’instant. C’était vraiment super de pouvoir partager ce moment avec mes amis de l’équipe. J’étais aussi très heureux de voir les fans qui s’étaient déplacés en nombre pour assister à ce match décisif. C’était vraiment un moment particulier pour moi d’être sur place et je tiens à remercier tout le monde : le Président, le club et les supporters. « Allez la Paillade » (dit-il, en français dans le texte).

le Président Laurent Nicollin  est un homme unique. Il envoie toujours une énergie très positive à l’équipe

Le MHSC Champion de France, ça paraissait tellement improbable, non ?
A mon sens, rien n’est impossible. J’ai vécu une situation similaire lorsque j’évoluais en Russie avec le Rubin Kazan. Personne ne croyait qu’on pouvait être champion, mais nous l’avions fait. Du coup, quand j’ai vu la tournure des évènements, j’étais persuadé que Montpellier pouvait y arriver aussi en championnat de France.

Dix ans plus tard, quels souvenirs gardes-tu de ton passage au MHSC ?
Chaque chose dans ce club est magnifique : l’équipe, le stade et les fans... J’ai vraiment aimé vivre à Montpellier. Pendant le temps que j’ai joué ici, c’était vraiment très spécial, notamment en raison des supporters. Ils m’ont toujours énormément soutenu et je tiens à les en remercier sincèrement. Je tiens également à remercier le Président Laurent Nicollin qui est un homme unique. Il envoie toujours une énergie très positive à l’équipe. Il a connu le succès en  l'ayant construit pierre par pierre. J’ai vraiment énormément de respect pour lui ; que dieu le bénisse. C’est une grande fierté pour moi de faire partie de l’histoire de ce club, en ayant participer à ce titre de champion. C’est quelque chose de spécial par ce que j’ai pu être sacré champion dans 3 pays différents : En Turquie, en Russie et en France. Avoir été champion dans les 3 pays, c’est vraiment un sentiment génial.

Pour conclure, que deviens-tu aujourd’hui ?
J’ai obtenu la licence UEFA A (diplôme d’entraîneur NDLR. Je suis également consultant pour la télévision turque de temps en temps… et je suis toujours le MHSC (sourire)

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