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Dans les yeux des buteurs (1/3)

Le poste d’avant-centre est, avec celui de n°10, l’un des plus enviés et des plus exposés du monde du foot. Filles ou garçons, les n°9 du MHSC évoquent leur relation avec ce poste si particulier.

Attaquant, avant-centre, buteur, pointe… Quelle que soit son appellation, le poste d’attaquant axial fait toujours rêver les enfants… Parce que, dans l’inconscient collectif, le n°9 est celui qui marque des buts, qui fait gagner son équipe et se soulever la foule. Mais derrière ce chiffre mythique, quelles sont les spécificités d’un attaquant de pointe ? Comment réfléchit-il ? Que fait-il ? Quelles sont ses ressentis ? C’est ce que nous avons essayé de comprendre en partant à la rencontre de Valérie Gauvin, Lena Petermann, Andy Delort, Souleymane Camara et Gaëtan Laborde.

Pour chacun d’entre eux, tout a d’abord commencé à l’enfance. Honneur au plus ancien, Souleymane Camara. « Gamin, j’aimais beaucoup voir jouer Romario. C’est lui qui m’a fait aimer le poste d’attaquant. C’était mon jour préféré, explique-t-il. J’ai également beaucoup aimé George Weah mais aussi le Brésilien Ronaldo. Aujourd’hui j’apprécie beaucoup Cavani. C’est à la fois un finisseur mais aussi un joueur qui pèse beaucoup sur les défenses, parce qu’il fait énormément d’appels. Je n’oublie pas non plus Cristiano Ronaldo qui peut à la fois jouer dans l’axe et sur un côté en faisant à chaque fois énormément de courses et qui est aussi un très bon finisseur. » « J’ai grandi avec la génération 1998 avec des joueurs comme Henry, Van Nistelrooy, Raul, Ronaldo… Il y avait beaucoup de grands attaquants à cette époque, alors forcément tu t’inspires d’eux, reprend Gaëtan Laborde. Aujourd’hui, des joueurs comme Agüero, Benzema ou Levandowski sont impressionnants parce qu’ils sont au haut niveau depuis presque 10-15 ans et qu’ils marquent énormément de buts chaque saison, donc ce sont des références. » L’attaquant polonais du Bayern Munich fait aussi partie du casting de Lena Petermann « J’aime beaucoup son jeu, il est complet car il a un gros potentiel athlétique mais il va tout de même assez vite, il est capable de marqué dans toutes les positions. J’aime sa manière de jouer, explique l’attaquante allemande. J’apprécie également le Norvégien Haaland (Dortmund). Quand tu penses qu’il n’a que 19 ans, je suis curieuse de savoir le niveau qu’il va être capable d’atteindre avec l’expérience. Quand j’étais enfant j’étais fan du Brésilien Ronaldo. Je pense que mon premier maillot c’était le sien. » L’enfance d’Andy Delort a pour sa part était rythmée par 3 lettres : JPP « J’ai plusieurs références mais si je ne dois citer qu’un joueur, c’est Jean-Pierre Papin, parce qu’il est spontané, parce que mon père m’a fait ‘’manger’’ des cassettes de lui quand j’étais môme, rigole Andy. J’aime son style, ses buts, C’est lui qui m’a fait aimer encore plus ce poste. Aujourd’hui, j’aime bien Aguero et icardi. »

Parmi les attaquants cités, chacun a un profil différent, mais, au fait, c’est quoi être attaquant ?« C’est être sur le font de l’attaque, être un joueur décisif, que ce soit en marquant des buts ou en faisant des passes décisives, explique Gaëtan. » « Être attaquant, c’est être tueur, être décisif pour l’équipe », ajoute son compère Andy Delort. « Mais il faut aussi être le premier défenseur pour montrer l’exemple et amener le groupe derrière soi » La première nuance est donc là, et elle est à la fois tactique et psychologique. « On est un point d’appui pour ses coéquipiers. Il faut savoir tenir ce rôle un peu ingrat et ne ne pas toucher beaucoup de ballons mais être toujours là au service de l’équipe », poursuit Gaëtan, repris en écho par Valérie Gauvin et Lena Petermann. « Au niveau défensif, les attaquants sont les premiers rideaux donc il faut être rigoureux sur cet aspect-là car on est à la base du pressing, reprend Valérie. Si notre pressing gène la relance adverse, c’est plus facile pour les coéquipières de récupérer le ballon. C’est un travail ingrat que l’on ne voit pas forcément. Après quand on bosse, qu’on a une occasion et qu’on la met au fond c’est une belle récompense aussi. C’est du donnant-donnant on va dire. » « Il est important que, par nos placements, par nos courses, nous rendions la tâche défensive plus facile pour les joueuses qui évoluent derrière nous sur le terrain, poursuit Léna. C’est important aussi dans notre rôle de conserver le ballon, d’en gagner aussi mais évidemment je le répète le plus important c’est de marquer des buts. »

De cette première analyse découle donc un premier aspect, le poste d’attaquant a changé. Finie la pointe fixe, désormais il faut bouger, défendre… « Avant, on jouait beaucoup avec un avant-centre en point d’appui et des joueurs qui prenaient la profondeur ou qui tournaient autour et de la pointe, détaille Souleymane Camara. Aujourd’hui, il faut savoir faire les deux : être capable de fixer, de garder le ballon, de finir les actions mais aussi de faire des courses et des appels. Avant, on n’avait pas besoin de cette polyvalence. » « Je pense que les attaquants d’aujourd’hui sont beaucoup plus complets dans le jeu, physiquement et techniquement, poursuit Andy Delort. Avant, un buteur c’était juste un mec qui mettait des buts. Aujourd’hui, on lui demande beaucoup plus. » « Au haut niveau, le foot d’aujourd’hui demande beaucoup plus de courses et que tout le monde défende pour récupérer le ballon, poursuit Gaëtan. Désormais, on demande aux attaquants de revenir défendre, d’être là au service de l’équipe. » En football féminin, la tendance est la même : « Avant, le n°9 courait beaucoup moins. On lui demandait de marquer des buts, donc il fallait être présent dans la surface, estime Valérie Gauvin. Aujourd’hui ce poste a évolué parce qu’il faut beaucoup défendre. Le poste d’attaquant est dur pour cela parce que tu fais beaucoup d’efforts, parfois tu ne touches pas beaucoup de ballons, mais il faut savoir être dans la surface et finir les actions de manière positive à la moindre occasion. »

Demain, retrouvez la 2e étape de nptre dossier consacré au poste d'attaquant

 

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