Les ‘‘Galactiques’’ vous saluent bien (deuxième partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Les ‘‘Galactiques’’ vous saluent bien (deuxième partie)

Il y a 10 ans, la génération 1990 permettait au MHSC de remporter la 2e Coupe Gambardella de son histoire. dernière partie de notre Retour sur une aventure extraordinaire avec les acteurs de l’époque.

JOUR DE GLOIRE à SAINT-DENIS

Fini de rire, place à la finale au Stade de France face à Nantes donc, tombeur de Lyon en demi-finale sur le terrain neutre d’Alençon pendant que le MHSC battait Le Havre. « Je me souviens du repas le matin du match, raconte Bruno Lippini. Il y avait une super ambiance, les joueurs étaient très décontractés, ça rigolait. Ils étaient sûrs de leur fait et avaient beaucoup de confiance en eux. Ça s’est confirmé dans le match puisqu’on a marqué en premier et, ensuite, on a globalement su gérer les débats. » « La finale c’était un grand souvenir, se souvient Jonas. Quand tu arrives en bus et que tu vois le Stade de France au loin, c’est grandiose. Après, c’est allé tellement vite qu’il y a des choses dont je ne me rappelle plus. »

Un contexte que les jeunes Montpelliérains avaient su bien appréhender « La finale s’est déroulée exactement comme on l’avait pensé, détaille Younes Belhanda. Dès le départ, on était dans tous les duels, techniquement tout le monde était dans le coup. Quand j’y repense le potentiel technique de cette génération-là était phénoménal. On était très costauds dans tous les secteurs. » Rapidement devant au score grâce à un lob astucieux de Dimitri Sarasar (17e), les Pailladins ont ensuite bien géré leur match si l’on excepte deux parades décisives de Jonathan Ligali (une à 0-0, l’autre à 1-0), puis, Rémy Cabella a porté l’estocade peu avant l’heure de jeu (2-0, 54e) « J’étais un peu diminué physiquement en finale car j’avais un début de pubalgie, se souvient l’actuel meneur de jeu stéphanois. Je fais mon crochet puis un petit piqué – du gauche en plus – et je sais direct que le ballon va au fond. J’étais tellement heureux que je ne l’ai pas regardé rentrer. J’étais le plus heureux. Marquer au Stade de France devant ma famille, était un moment très fort. »

Une finale au gout forcément amer pour Fodé Koita, meilleur buteur de la compétition avec 7 réalisations mais privé de cette rencontre après s’être fait une entorse à la cheville 3 jours avant alors qu’il s’entraînait avec les pros. « L’émotion était un peu mitigée, reconnait-il. J’étais super heureux pour l’équipe mais rater cette finale c’était très dur. Heureusement, la victoire a un peu atténué cette immense frustration. » « La blessure de Fodé avait été un gros coup dur parce qu’il était une pièce importante de l’équipe mais ce qui est intéressant c’est que tous les joueurs de ce groupe ont répondu présent,  notamment Dimitri Sarasar qui l’avait remplacé en finale et inscrit un but, ajoute Bruno Lippini. Au coup de sifflet final, avec les supporters, les Présidents, les dirigeants, la joie était immense. Ça reste mon meilleur souvenir. »

Une chose est certaine, les Héraultais avaient le soutien du public. « On jouait en lever de rideau de la finale entre Guingamp et Rennes et comme contre nous c’était Nantes, les supporters des deux camps nous supportaient, c’était top » rigole Martin. « Le MHSC n’avait pas gagné la Gambard’ depuis longtemps donc c’était un moment intense, souligne Abdé. Et puis, gagner avec son club de cœur, le club de la ville où tu as grandi est une sensation indescriptible. »

« REJOUER ENSEMBLE, CE SERAIT TOP »

Gagner, ils l’ont encore fait depuis puisque cette fameuse génération 1990 a constitué l’une des indéniables composantes de l’équipe Championne de France en 2012. « On a tous eu des chemins différents depuis. Certains sont professionnels, jouent en France, à l’étranger… Nous avons gardé pas mal de contacts entre nous et j’ai toujours beaucoup de plaisir à les revoir mais j’ai aussi une pensée pour ceux qui sont en amateurs où qui ne jouent plus, poursuit Rémy Cabella. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice. » « Le temps passe vite, reprend Jonas Martin. Certains sont rapidement passés pros et ont vite joué, ça a été plus long pour d’autres mais jouer en pro sous le maillot de son club formateur est un bonheur immense. »
Seul membre de cette génération encore au club, Jonathan Ligali est sans contestation possible le mieux placé pour évoquer l’évolution du MHSC. « Cette victoire est venue nous récompenser mais il faut saluer tout le travail effectué par le MHSC en terme de formation. Quand je vois l’évolution du club depuis 10 ans, je dis chapeau. L’année de ce succès en Gambardella, les pros sont remontés en L1 puis il y a eu une finale de Coupe de la Ligue, le titre de Champion de France… Je suis né à Jacou, j’ai été formé ici, j’allais à la Butte quand j’étais gamin et avoir pu participer à cette aventure et jouer quelques matchs en pro est un privilège. »


Avant de refermer le chapitre des souvenirs, Abdelhamid El Kaoutari ajoute : « On aimait bien rigoler se moquer gentiment l’un de l’autre, on a grandi ensemble et vécu des moments inoubliables donc je leur fais un grand coucou. Il faut aussi saluer le club qui nous a fait confiance et nous a permis de travailler dans de bonnes conditions, notamment Laurent Nicollin qui a toujours été là pour moi. Je n’oublie pas non plus, Loulou dont le départ m’a rendu très triste » Un sentiment de tristesse lié à sa disparition et de respect et de reconnaissance envers le club partagé par chacun de nos interlocuteurs. « On a grandi ensemble depuis l’institut jusqu’aux pros en étant accompagnés par tout un club, ça ne s’oublie pas, rien que d’en parler ça fait chaud au cœur » (Cabella) « Si nous faisons nos carrières aujourd’hui, c’est grâce au MHSC. Je ne les remercierai jamais assez. » (Koita)
Tous ont en tout cas formé le même vœu : celui de se retrouver autour d’un bon repas et pourquoi pas plus ? « Si un jour on pouvait se retrouver dans la même équipe, ce serait magnifique, conclut Rémy Cabella. On ferait des ravages. » « Ça semble difficile mais quel pied », lui répond en écho Jonas Martin. « C’est la meilleure équipe dans laquelle  j’ai joué, conclut Fodé Koita. Je prierai pour retrouver les passeurs que j’avais derrière moi à cette époque-là. Cette compétition c’est la plus belle chose qui me soit arrivé. » Entre talent indiscutable et aspect humain indéniable, cette génération a, en tout cas, marqué à jamais l’histoire du club. 

MHSC 2-0 FC NANTES

9 mai 2009. Finale de la Coupe Gambardella. Stade de France Mi-temps : 1-0.  Arbitre: M. Zoltner. Buts pour le MHSC : Sarrasar (17e), Cabella (54e). Avertissements au MHSC : Belhanda (63e); à Nantes : Tanzey (73e)
MHSC : Ligali – Capasso (Berrached 88e), Nelson (cap.) Mézague, El Kaoutari – Legras, Belhanda – Coulomb (Stambouli 70e), Cabella Martin – Sarasar (André 77e). Entraîneur : Bruno Lippini
NANTES : Zelazny – Alhadhur (Djidji 76e), Carole, Tanzey, Sasso – Baty (Heliès 63e), Bonnet (Choubani 46e), Bonnes (cap.) – Nego, Pasquier, Hanni. Entr. : Stéphane Moreau

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