Retenu dans le groupe élargi qui se déplace à Bordeaux ce samedi (21h) dans le cadre de la 38e et dernière journée Ligue 1, l'attaquant montpelliérain revient sur sa joie de retrouver les terrains et sur ses longues périodes de blessures
CONFÉRENCE DE PRESSE D'AVANT MATCH
Karim, on imagine que cela doit te faire plaisir de retrouver les terrains…
C'est sûr. Je suis très content, déjà de pouvoir m'entraîner à nouveau. Après, le coach a décidé de me prendre dans un groupe élargi donc, je ne sais pas si je serai dans le groupe des 18 ou non pour Bordeaux, mais c'est déjà une récompense pour moi car je n'ai repris l'entraînement qu'il y a deux semaines. Ça se passe bien, je fais des bons entraînements, je n'ai pas de douleur et faire partie du déplacement me fait vraiment plaisir.
As-tu l’impression de voir enfin le bout du tunnel ?
C'est ça. J'ai connu une dernière blessure qui était assez grave avec une fracture de la cheville mais j'ai pu bien me soigner et reprendre l'entraînement sans difficulté, c'est le plus important.
Face à toutes les blessures que tu as connues depuis plusieurs mois, as-tu douté à un moment donné ?
J'ai toujours eu la flamme. En tout, j'ai eu le ligament croisé, une fracture du pied et une fracture de la cheville. Ce sont des blessures lourdes, mais c’est le foot, ça arrive comme ça un sur un mauvais tacle, sur un mauvais terrain… ça peut arriver à tout le monde donc il faut rester positif. Même s'il y a eu des jours difficiles j'ai toujours eu la force de me battre de bien faire ma rééducation pour revenir plus vite et plus fort.
Ce match contre Bordeaux aurait pu être une finale pour la qualification en Europa League, qu'est-ce qui a manqué pour y parvenir ?
Je pense qu'il n'a pas manqué grand-chose. Il y a eu quelques matchs qui nous ont coûté cher comme le nul concédé à Monaco par exemple car si on gagne là-bas, je pense qu'aujourd'hui on serait devant Bordeaux… Il y a vraiment trois ou quatre rencontres que nous n'avons pas su bien négocier et c'est ce qui nous a fait défaut aujourd'hui pour pouvoir jouer cette place qualificative en coupe d'Europe.
Tu es en fin de contrat en juin, as-tu eu une discussion concernant ton avenir ?
Je sais que le coach m'apprécie, qu'il a toujours cru en moi et en mes qualités mais nous n'avons pas eu l'occasion de discuter de l'année prochaine. Je laisse mon agent discuter de ça avec les dirigeants et ensuite on verra bien ce qu’il se passera.
