René Girard à 100% | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

René Girard à 100%

Il y a deux semaines lors du déplacement à Saint-Étienne, René Girard a dirigé pour la centième fois l'équipe du MHSC. À l'occasion de cet anniversaire, l'entraîneur Pailladin a accepté de revenir sur ces deux ans et demi à la tête du club.

Girard haute.jpgRené Girard, en premier lieu, quel effet cela fait-il d'avoir dirigé 100 matchs sur le banc du MHSC ?
Je dirais simplement que cela va très vite. Déjà 100 matchs... Je suis très heureux d'atteindre ce cap-là car on sait qu’en football, le long terme n'est pas toujours de mise. Pouvoir durer deux ans et demi, c'est une preuve de continuité qui est une notion à laquelle je tiens. Cela dit, ce n'est pas le tout d'avoir 100 matchs au compteur. Je crois que le contenu de nos matchs depuis 2 ans et demi est globalement assez intéressant.


Justement, comment votre arrivée au MHSC s’est-elle concrétisée ?
Après mon départ de la DTN j'ai pris une année sabbatique et je suis revenu vivre chez moi à Vauvert. J'allais voir des matchs à Montpellier, Nîmes, Lyon ou Barcelone et un jour, à l'époque où le MHSC se battait pour monter en L1 mais où rien n'était assuré, le président Louis Nicollin m'a demandé si le challenge m'intéresserait. Comme Rolland Courbis avait fait savoir qu'il ne resterait pas en fin de saison, je me suis dit pourquoi pas ? On s’est mis d’accord un mois et demi avant la fin du championnat et l'aventure a commencé au lendemain de ce superbe match de la montée face à Strasbourg.

 

girard_banc.jpgComment avez-vous vécu cette arrivée ?
Quand j'ai vu que l'équipe arrachait finalement la montée en Ligue 1, je me suis dit que j'avais une bonne étoile. D’un autre côté, j'avais plusieurs handicaps : Je succédais à Rolland Courbis qui venais de faire monter l’équipe en L1, j'étais Gardois, j'arrivais avec mon fils comme préparateur physique ce qui pouvait ne pas être vu d'un bon œil même si j'étais persuadé de mon choix et de ses compétences… Bref, j'avais tout à prouver. Malgré tout, je suis arrivé sans trop me poser de questions, avec beaucoup d'envie et de détermination. Les bons résultats ont permis de faciliter mon intégration et tout s'est vraiment passé de la meilleure des façons.

 

Quelle a été votre première impression en arrivant ici ?
Les Présidents, le staff et tout le monde au club a fait le nécessaire, chacun à son niveau, pour que je me sente bien ici. J'ai découvert un club sain ou l'on peut bien travailler. Ici, la dimension humaine est sans doute bien plus élevée qu'ailleurs, mais cela n'empêche pas d'être professionnel comme j’ai pu m’en apercevoir depuis mon arrivée.

girard.jpgUn mot sur votre fonction d'entraîneur que vous vous redécouvriez après plus de 10 ans comme sélectionneur
Il est certain que les deux fonctions sont différentes. En club, on gère le quotidien, les méformes, les mauvaises passes, les tracas de chacun… En sélection, les rassemblements durent trois ou quatre jours, un mois maximum quand il s'agit d'une grande compétition comme la Coupe du Monde que j'ai pu vivre en tant qu'adjoint... Je voulais m'inscrire dans la durée, dans un projet où je pouvais bâtir en recrutant des joueurs, en ayant l'opportunité de transmettre au quotidien ce que j'avais vécu en tant que joueur et c'est ce que l’on m’a offert ici. Je suis vraiment heureux de m'impliquer dans le projet montpelliérain et d'essayer de faire grandir cette équipe avec mon staff. C'est passionnant.

 

Quel bilan tirez-vous de ces 100 matchs passés sur le banc de Montpellier ?
J'en tire beaucoup de satisfaction. On finit 5e la première saison, on dispute une finale de Coupe de la Ligue l'an passé, et là, on attaque notre troisième saison avec beaucoup de bonheur. Je suis très heureux, mais le football est une remise en question perpétuelle. C'est pour cela que je suis toujours très prudent car il faut constamment confirmer. On ne pourra continuer sur cette belle lancée qu'avec beaucoup de travail et de rigueur au quotidien. C'est la clé du succès. Je crois également que le club se structure et avance petit à petit. Même si l'argent est important, le MHSC prouve qu'il n'est pas le seul facteur de réussite et qu'avec notre philosophie un peu atypique, un état d'esprit irréprochable, beaucoup de vigilance dans le recrutement et la gestion, on peut aussi faire de bons résultats. C'est un travail collectif au quotidien de tous les membres du club qui nécessite beaucoup d'investissement et d'implication car nous n'avons pas le droit de nous tromper.


girard_baills1.jpgComment définiriez-vous la patte René Girard ?

Je me suis toujours qualifié d'ouvrier du football qui devait toujours prouver par le travail ce que j'étais capable de faire. Je crois au travail et à l’investissement dans la continuité. L'assiduité et le travail sont la clé de voûte du système, en football comme dans la vie. J'essaie d'apporter mon expérience et ce que j'ai vécu au sein d'un club qui fonctionne déjà très bien et cela me convient parfaitement. C'est une des raisons pour lesquelles, avec l'accord des Présidents, j'ai prolongé de deux ans en fin de saison dernière car j'ai envie de voir jusqu'où ce groupe peut aller.

Si vous deviez retenir un match parmi les 100 que vous avez vécus sur le banc du MHSC ?
Je dirais le premier, à la Mosson, face au PSG. Nous étions menés 1-0, à dix contre onze et le fait d'égaliser dans les arrêts de jeu a sans doute été le détonateur des trois années que nous sommes en train de vivre.

 

Une anecdote…
C'était lors du départ pour Paris, trois jours avant la finale de la Coupe de la Ligue en avril dernier. J'étais coincé sur l'autoroute ce qui m'a fait rater l'avion ! C'était la première fois que cela m'arrivait et j'espère que ce sera la dernière...

 

Un mot sur le match face à l'OM samedi soir…
Cela nous promet un grand match entre une équipe de Montpellier bien classée et l’OM qui semble revenir à son meilleur niveau. En tant que joueur ou entraîneur, ce sont des moments que l'on a envie de vivre. Contre Marseille, c'est toujours un grand moment. C'est une forme de derby dans un stade qui, je l'espère, sera comble. J'ai hâte d’y être !

 

Comment voyez-vous l'avenir ?
J'essaie de vivre au jour le jour, voir à moyen terme. Il ne faut pas aller trop vite et brûler les étapes. On aura des moments heureux, d'autres plus difficiles, mais si on reste cohérents, avec beaucoup de travail, de rigueur et un bon état d'esprit, je ne vois pas pourquoi l'avenir ne nous sourirait pas.
 

A lire également

26avr2024

Équipe pro

Le dimanche 12 mai à 21h, le MHSC recevra l'AS Monaco pour le dernier match de la saison à domicile. L'occasion d'une très belle fête face à un des cadors du championnats  avec des places à partir de 8€. Ne manquez pas ça !
Lire la suite

05mai2024

Féminines

Arrivée au MHSC l’été dernier, la défenseuse centrale de 16 ans, fait partie de l’équipe de France U17 qui entame son championnat d’Europe ce dimanche en Suède face au pays hôte de la compétition. RencontreDu haut de son mètre 71,
Lire la suite

04mai2024