L’entraîneur de l’équipe féminine du MHSC nous livre ses impressions avant la réception de Juvisy en championnat, dimanche (15h) à Sussargues
Sarah. Comment abordez-vous le match de dimanche face à Juvisy ?
On l’aborde sereinement. Depuis le début de la semaine, je n’ai cessé de répéter aux filles que c’était un match important et qu’il fallait faire le nécessaire pour qu’on soit au top à la fois sur le plan physique et sur le plan mental. Physiquement, je pense que nous le sommes, mentalement, on manque encore de confiance devant le but, c’est pourquoi nous avons beaucoup travaillé cet aspect en fin de semaine. Il nous faut aussi être au top dans la préparation et l’approche du match. Cela passe par beaucoup de rigueur dans l’écoute et l’application des consignes et par une bonne hygiène de vie en dehors du foot pour se donner les moyens de faire un bon résultat dimanche.
La D1 féminine est en quelque sorte un championnat à 4 avec Juvisy, Lyon, Montpellier et le Paris Saint-Germain. Après le succès face au PSG lors de la première journée, vous voici donc face au 2e gros « test » de la saison…
C’est vrai. Cela risque de se jouer entre ces 4 équipes mais il ne faut pas oublier que chacune de ces formations peut perdre des points contre les autres équipes comme cela a été le cas pour nous contre Saint-Etienne (défaite 0-1). Certaines équipes sont capables ponctuellement d’accrocher « les gros » en faisant des coups. Il faut prendre les matchs les uns après les autres très sérieusement et les aborder sereinement. Je suis sûr que nous avons les moyens de battre Juvisy.
Qu’est-ce qui différencie ce match contre Juvisy du premier choc de la saison face au PSG ?
Le contexte est un peu différent, d’abord car Paris marquait l’ouverture du championnat mais aussi parce que Juvisy sort d’un match de Coupe d’Europe (succès 2-1, jeudi face aux Italiennes de Torres NDLR). Nous avons vécu cette situation la saison passée. On sait ce que cela représente et le jus que l’on laisse dans les compétitions européennes. Mais au-delà de la fatigue, cela peut aussi être un bien pour elles aussi car elles peuvent être en jambes… Honnêtement, on se méfie de cette équipe de Juvisy mais j’ai plus peur de mon équipe que de celle de Juvisy. Je veux que mes joueuses soient au top, qu’elles donnent le maximum. Après, ça reste un match de football avec tous les aléas que cela comporte.
L’objectif c’est de ne pas avoir de regrets en somme…
Oui. Des regrets nous en aurons forcément si nous n’arrivons pas à marquer car on manque de confiance dans le dernier geste et la dernière passe ces derniers temps. Il est certain que si nous avons quatre occasions pour quatre buts comme contre Paris, ce serait parfait.
Globalement, quel regard portez-vous sur le début de saison de votre équipe ?
Pour l’instant, le début de saison est assez positif même si nous avons encore en travers de la gorge la défaite contre Saint-Etienne. Les filles en parlent encore aujourd’hui car nous sommes vraiment passés au travers en première période… C’est dommage. Même si nous l’avons emporté, le déplacement à Saint-Brieuc la semaine passée a aussi été très compliqué et les joueuses ont pris conscience que tous les matchs allaient être délicats et que chaque point allait compter. Désormais on raisonne de la manière suivante : On pense d’abord au résultat et le plaisir vient ensuite si la victoire est au bout.
