Entré en jeu pour la première fois de la saison face à Caen, le milieu de terrain du MHSC revient sur cette rencontre face aux Normands et porte un regard lucide sur son début de saison personnel et celui de son équipe.
Grégory. Tu es entré en jeu pour la 1ère fois de la saison face à Caen dimanche. Comment as-tu vécu cette première apparition ?
Bien. J’attendais ça depuis le début de la saison. Honnêtement, on se prépare et on s’entraîne dans l’optique de jouer ; donc ça fait plaisir. J’aime être décisif et j’aurais vraiment aimé l’être face à Caen, mais bon. Même si je ne peux pas me contenter que de ça, pour l’instant je prends chaque minute de jeu qu’on me donne. C’est à moi de montrer ce que je sais faire et de montrer au coach que l’on peut compter sur moi. J’ai beaucoup d’envie. Si cela doit passer par des bouts de matchs dans un premier temps, il n’y a pas de souci. J’ai faim de jeu et de terrain. J’ai vraiment dans l’idée de m’imposer et d’aider l’équipe. Mais cela viendra petit à petit.
Qu’est qu’il a manqué à Montpellier pour s’imposer face à Caen ?
Nous avons surtout manqué de réussite. Nous avons eu pas mal d’opportunités pour marquer mais il y a parfois eu un peu de précipitation dans le dernier geste ou l’avant dernier geste. L’équipe a fait beaucoup d’efforts mais nous n’avons pas pu marquer. Cela dit, si on est aussi conquérant dans le jeu que ce que nous l’avons été face à Caen, je pense que ça va bien finir par rentrer. Il faut continuer à bosser. Ce n’est que le début de saison, il y a encore des automatismes à trouver mais je suis optimiste.
D’autant que le secteur offensif a beaucoup évolué durant l’intersaison…
C’est vrai. Mais il faut aussi tenir compte de l’important travail défensif effectué par les joueurs à vocation offensive. L’équipe ne prend pas de but, nous sommes solides… On bosse bien et je suis persuadé que ça va venir. Il nous faut peut-être un déclic aussi.
Qu’as-tu pensé de cette équipe caennaise qui était leader du championnat avant cette rencontre à La Mosson ?
Caen est sur la dynamique de la monté en Ligue 1. Il y a de la qualité dans cette équipe mais nous n’avons pas non plus été mis en danger outre mesure. Il a aussi fait très chaud. Je ne pense pas que jouer à 17h soit un horaire idéal pour jouer au mois d’août. Nous avons eu le monopole du ballon, la maîtrise du jeu…Il n’a manqué qu’un but pour que le bonheur soit complet.
Montpellier n’a inscrit qu’un but en 3 journées, cela t’inquiète-t-il ?
Non. Nous ne sommes qu’à la 3e journée et nous sommes invaincus en championnat sans avoir pris le moindre but en L1. Il n’y a pas de quoi faire une fixation là-dessus ou à tirer une quelconque sonnette d’alarme. Les attaquants font un boulot de qualité, je suis sûr que ça va tourner. Je ne pense pas que beaucoup de monde aurait mis une pièce sur nous avant le match face à Bordeaux et nous avons su remporter cette rencontre face aux Girondins. A Monaco, je pense que nous avons pris un bon point quand on sait que ce déplacement est toujours difficile. Face à Caen, honnêtement, les conditions étaient particulières. Jouer à 17h avec 40 degrés, c’est spécial et je pense qu’en jouant à une autre heure, nous aurions vu plus de spectacle, mais c’est comme ça, il faut s’adapter. Au final, le début du championnat est plutôt positif.
Ce samedi, le MHSC se déplace à Valenciennes. Comment abordes-tu ce déplacement dans le Nord d’où Montpellier avait ramené un bon point l’an passé (1-1) ?
L’an dernier, ça avait été un vrai combat. Nous avions su répondre présent dans un match engagé où il y avait eu pas mal de rythme. Nous étions restés solides et avions réalisé un match plein. Valenciennes me paraît être une belle équipe qui a réalisé un bon début de saison. Nous irons là-bas avec les mêmes objectifs qui sont les nôtres depuis le début de la saison. Ce sera certainement un match difficile mais c’est à nous de faire ce qu’il faut, d’être solides dans un premier temps avant pourquoi pas d’essayer d’en mettre un au fond pour ramener un résultat positif et poursuivre notre marche en avant.
