Entré en jeu face à Caen dimanche, Geoffrey Dernis s’apprête à retrouver son Nord natal lors du déplacement à Valenciennes samedi soir (19h). L’occasion de faire le point avec lui sur le début de saison pailladin
Geoffrey. Comment as-tu vécu cette rencontre face à Caen ?
J’étais content de jouer. J’ai profité de cette demi-heure là, mais ça aurait été bien de gagner ce match pour mes premières minutes en Ligue 1 cette saison. Mentalement j’étais bien. Ensuite, collectivement, je pense que la lourde chaleur a beaucoup pesé sur les organismes. C’est vraiment dommage que nous n’ayons pas réussi à nous imposer.
Il n’a pourtant pas manqué grand-chose pour empocher les trois points…
C’est vrai. Nous avons eu de belles situations, des occasions de but… Nous sommes tombés sur un gardien euphorique qui a réussi des parades intéressantes et a même été sauvé par sa barre transversale. La réussite nous a un peu fuit. Malgré cela, je reste optimiste. Je serais beaucoup plus inquiet si nous n’avions pas eu d’occasions, mais le fait d’en avoir eu prouve que nous arrivons à produire du jeu et à nous les créer. A nous de retrouver cette réussite et cette confiance en nous pour pouvoir mettre les ballons au fond. Ça va venir. J’en suis sûr !
Comment as-tu vécu le début de saison du MHSC ?
L’élimination précoce en Coupe d’Europe m’a fait un peu peur. Je ne m’y attendais pas. Ensuite, lorsque le championnat a été lancé, on s’est rendu compte que l’équipe était vraiment composée de compétiteurs… Nous sommes costauds, nous n’avons pas encore pris de buts et surtout, l’équipe a su se relever après cette élimination. Offensivement, il nous faut encore trouver les automatismes, mais je crois que l’équipe a réalisé un bon début de championnat
Avec le recul, comment as-tu vécu cette élimination en Coupe d’Europe ?
Tout le monde aurait voulu aller jusqu’aux poules. Une aventure européenne, que ce soit humainement ou sportivement, c’est vraiment fantastique à vivre. Il y a beaucoup de choses à apprendre de ses compétitions-là, et cette élimination précoce m’a beaucoup touché. J’étais très déçu. Je me suis demandé ce qui allait se passer et comment le groupe allait digérer ça. Or, on s’est rendu compte que trois jours après contre Bordeaux, nous avions su répondre présent et de la plus belle des manières, donc c’est assez satisfaisant. J’ai vraiment été très heureux de voir que le groupe était aussi fort mentalement pour réagir. Cela dit, il y avait déjà une vrai force mentale l’année dernière et il n’y avait pas de raison que ce ne soit pas le cas cette saison.
Après une première saison tonitruante, le MHSC est désormais dans la saison de la confirmation. Avec ton expérience, comment envisages-tu cet exercice 2010-2011 ?
A partir du moment où l’effectif n’a pas trop évolué, même si on a perdu nos deux « gachettes », je n’étais pas trop inquiet. Il y a de la qualité dans cette équipe et nous avons ce qu’il faut en matière de tempérament ; donc je reste persuadé que nous pouvons finir dans les 10 premiers cette saison. De mon côté, je m’accroche et je fais le maximum pour pouvoir répondre présent lorsque l’on fera appel à moi comme contre Paris la saison dernière.
En tous cas, on te voit toujours souriant à l’entraînement…
Je ne sais pas si c’est une nature mais je ne me force pas du tout, c’est mon trait de caractère. On fait le plus beau métier du monde, il faut en avoir conscience… Alors je profite de chaque instant avec mes équipiers à l’entraînement. Il y a des moments pour bosser, d’autres pour rigoler mais je ne me force absolument pas, c’est naturel
Samedi, le MHSC se déplace à Valenciennes, pas très loin de ta ville natale (Grande-Synthe NDLR). Comment abordes-tu cette rencontre ?
C’est difficile à dire. Ce qui est sûr c’est que ce sera un match compliqué face à une équipe qui est un peu comme nous, qui ne lâche rien, qui est bien en place… Cela dit, je pense que si nous continuons dans cette qualité-là et avec la même envie de bien faire, nous pouvons réaliser un coup à Valenciennes. J’espère que ce match sera celui du déclic pour nous offensivement car il ne manque pas grand-chose… C’est ce genre de match qui fait avancer le groupe, l’état d’esprit et le caractère de chacun. On sait que cela ne va pas être facile, mais c’est un bon match pour savoir où nous en sommes dans les têtes
