Maxime Esteve : « Tout est allé très vite » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Maxime Esteve : « Tout est allé très vite »

A l’aube de démarrer le Tournoi Maurice-Revello (ex-Festival Espoirs de Toulon), ce dimanche contre le Panama (17h30), Maxime Esteve s’est posé en toute simplicité pour évoquer cette échéance en Bleu, ainsi que sa saison montpelliéraine.

Il y a un an tu n’avais pas encore signé pro, et te voilà aujourd’hui en Equipe de France U20…
C’est vrai que tout est allé très vite. Je dois reconnaitre que je ne m’y attendais pas. J’ai joué 24 matchs en pros toutes compétitions confondues cette saison et si on m’avait dit ça au début de saison, je ne l’aurais sans doute pas cru. Même chose pour l’équipe de France U20. Je n’avais jamais fait de sélection et me voilà ici aujourd’hui. J’en suis très heureux et assez fier de ce que j’ai pu réaliser cette année, même s’il me reste évidemment beaucoup de paliers à franchir.

Dans quel état d’esprit étais-tu après ton 1er match contre l’OM ? Tu te projetais ou pas autant que ça ?
Je l’ai surtout pris comme une chance. Dans ma tête, je jouais sans pression, comme je l’ai toujours fait, en me disant que si je répondais présent sur ce match et que je n’étais pas trop mal, j’aurais peut-être une autre chance de jouer et, au final, c’est ce qui s’est passé. Jouer l’Olympique de Marseille à la maison pour son 1er match pro, c’est quand même une sacrée chance.

Quand on est à la télé, on a l’impression que les joueurs ont le temps, que c’est facile…  Mais quand tu es sur le terrain, ce n’est pas du tout pareil

Comment vit-on un moment pareil ? On n’a pas le temps de réfléchir ?
Je n’irai pas jusque-là. On reçoit des messages de beaucoup de personnes, des gens qu’on ne connait absolument pas, des gens de l’extérieur qui t’appelle pour maintes et maintes raisons… Quand tu ne connais pas trop ce monde, c’est un peu particulier… et je ne vais pas m’inventer une vie, je ne connaissais pas et ne connais pas encore pleinement le monde professionnel. J’ai la chance d’être bien conseillé par mon agent, mon père que j’ai régulièrement au téléphone et ma mère qui me conseillent beaucoup. J’ai la chance d’avoir un bon entourage qui m’aide à ne surtout pas me prendre la tête et à ne surtout pas me sentir plus haut que je ne le suis.

La Ligue 1, c’est comment en vrai ?
Quand tu es dedans, ce n’est pas pareil (sourire), et on se rend compte aussi à quel point la critique est facile. Le rythme, l’intensité… Quand on est à la télé, on a l’impression que les joueurs ont le temps, que c’est facile… Même moi ça m’est déjà arrivé dans mon canapé de dire : « Pourquoi il fait ça ? Il fallait faire ça ! » Mais quand tu es sur le terrain, ce n’est pas du tout pareil. L’intensité est toute autre, tu n’as pas le temps, il ne faut surtout pas se rater parce qu’en Ligue 1, ça ne pardonne pas,… Tout va vite, il y a des grands joueurs aussi en face… Il faut prendre de l’expérience et le plus rapidement possible. Quand tu joues au Parc, il y a quand même des sacrés noms en face, à Monaco c’est pareil, il y a beaucoup d’internationaux… mais le plus marquant à mon sens, c’est au niveau de l’intensité.

Je comprends la déception du public, mais je vous assure que je n’ai pas senti de résignation dans le groupe. D’ailleurs, quand je dis qu’on était moins bien, je me mets aussi dans le lot car j’étais moi-même moins performant.

Quel regard portes-tu, globalement sur ta première saison en pro ?
Je suis super content ! Maintenant, j’ai quand même été blessé pendant 3 mois et demi donc l’objectif, désormais, c’est de répéter les matchs, de faire une saison pleine et d’enchainer les matchs le plus possible.

Tu as aussi (déjà) prolongé ton contrat…
Oui. Là aussi, tout est allé très vite. Ça s’est très bien passé. C’est une marque de confiance de la part du club et cela m’a fait vraiment plaisir.

Comment analyses-tu la saison de l’équipe ?
J’estime ne pas avoir assez enchainé des saisons en Ligue 1 pour avoir le recul suffisant et me permettre de l’analyser. La 2ème partie de saison que nous avons vécue, le mécontentement des supporters… Tout ça est tout nouveau pour moi et je ne saurai pas vraiment l’analyser. Je n’ai pas l’expérience pour… Sur le terrain ça ne marchait pas, on n’y arrivait pas, Je comprends la frustration et la déception du public, mais je vous assure que je n’ai pas senti de résignation dans le groupe. D’ailleurs, quand je dis qu’on était moins bien, je me mets aussi dans le lot car j’étais moi-même moins performant qu’en début de saison. 

Le niveau International U20 me rappelle un peu quand je jouais en jeunes avec le MHSC, mais avec beaucoup plus d’intensité et beaucoup moins d’erreurs techniques.

Désormais, place à l’Equipe de France U20 que tu as découverte cette année. Comment as-tu vécu ces sélections ?
Je me suis régalé. Quand tu chantes La Marseillaise, quand tu évolues à coté de joueurs qui sont dans des gros clubs français ou étrangers, tu apprends beaucoup, tu te fais certaines connaissances... Franchement, c’est que du plus. Une fois que tu y es, tu te donnes de nouveaux objectifs et le premier d’entre eux, c’est d’être appelé à chaque fois et potentiellement d’être sélectionné dans la catégorie d’âge supérieure… Je ne parle pas de l’équipe de France A parce que j’en suis à des années lumières mais les Espoirs, c’est un objectif à termes pour moi puisque je suis dans cette génération-là. En attendant, un très beau tournoi nous attend aujourd’hui et c’est à nous d’être performants durant cette compétition.

Sur tes premières sélections en U20 (contre la Tunisie et le Portugal, qu‘as-tu pensé du niveau international chez les jeunes ?
C’est totalement différent de la Ligue 1. Le niveau International U20 me rappelle un peu quand je jouais en jeunes avec le MHSC, mais avec beaucoup plus d’intensité et beaucoup moins d’erreurs techniques. Cela dit, c’est encore un football de jeunes, pas un football d’adultes. Il ne faut pas faire d’erreurs techniques, être très bon dans la relance, c’est un tout autre football. Je prends énormément de plaisir dans cette sélection. Je joues avec de très bons joueurs et j’apprends beaucoup.

Comment décrirais-tu cette équipe de France U20 ?
Nous avons une très belle équipe avec de très grosses individualités et des joueurs qui évoluent dans des clubs français mais aussi anglais, italiens, allemands. De mon côté, lors de mon dernier match, j’ai évolué en charnière centrale avec Tanguy Kouassi (ex-PSG qui évolue aujourd’hui au Bayern Munich).

Comment décrirais-tu cette équipe de France U20 ?
Nous pratiquons le plus souvent un football de possession. Le coach (Bernard Diomède) n’aime pas trop qu’on joue en l’air ; il privilégie les relations au sol. En tant que défenseur central, il me demande beaucoup de chercher les passes intérieures, de faire des décalages… En tant que défenseurs, nous sommes les premiers relanceurs. On nous demande vraiment de garder les ballons et les équipes jouent généralement plutôt en contre, contre nous.

Ce tournoi est un un super challenge à vivre

Ça fait quoi d’être entraîné par un Champion du Monde ?
Quand il nous a parlé de ce tournoi de Toulon (aujourd’hui rebaptisé Tournoi Maurice-Revello), il nous a dit que c’était grâce à cette compétition qu’il avait été repéré puis appelé en équipe de France A par la suite. Franchement quand tu reçois des conseils de quelqu’un qui a gagné la Coupe du Monde, tu ne peux que la fermer et écouter. C’est quelqu’un de très calme, très carré et qui est très clair dans ce qu’il veut.

Comment abordes-tu ce tournoi ?
Ce sera mon premier tournoi international et quand tu vois que nous allons affronter de belles équipes, dont l’Argentine, le Panama et l’Arabie Saoudite en phase de groupe, cela fait forcément envie. Ce sont des équipes que je vais découvrir et cela constitue un super challenge à vivre. Je ressens beaucoup excitation avant de démarrer cette aventure.

Je suis très heureux de porter ce maillot bleu et de représenter le MHSC en sélection. C’est gratifiant. 

Quels sont tes objectifs dans cette compétition ?
Quand tu commences un tournoi, c’est pour regarder les adversaires dans le blanc des yeux et avec l’espoir de l’emporter. Je ne connais pas le niveau des autres équipes mais en tous cas je pense qu’on à l’équipe pour gagner et nous allons tout donner pour y parvenir. Je suis très heureux de porter ce maillot bleu et de représenter le MHSC en sélection. C’est gratifiant.  

Tu vas aussi retrouver ton compère du MHSC, Yanis Guermouche, qui va participer à cette compétition avec l’Algérie…
Si on joue contre lui, on ne va pas lui laisser de chance (éclat de rire). Plus sérieusement, Yanis est mon ami depuis son arrivée au MHSC. On s’est fait une bonne bande de potes avec Sacha (Delaye), Enzo (Tchato) et lui. On passe beaucoup de temps ensemble hors du terrain aussi. Je suis très content qu’il ait été appelé avec l’Algérie. Si on s’affronte, ça fera bizarre au début, c’est évident, mais ce sera aussi un super souvenir dont on pourra se rappeler dans quelques années. On évolue ensemble au MHSC depuis le U19 mais on se connaissait d’avant puisque nous habitions Mauguio tous les deux. Nous avons toujours été proches. Côté football, Yanis a un jeu assez atypique. C’est un joueur qui est grand, qui garde bien le ballon, qui est adroit techniquement et dur à marquer. C’est pour ça que si nous jouons contre lui, il faudra qu’il ait le ballon le moins possible (sourire).    

Quel message enverrais-tu aux supporters et aux dirigeant du club avant de démarrer cette compétition pour conclure ?
Nous n’avons pas gagné de matchs à la Mosson depuis que les Ultras sont revenus et j’en suis désolé pour eux. Nous allons tout donner pour figurer du mieux possible lors du prochain exercice qui sera une saison charnière à 4 descentes. Il nous faudra répondre présent directement et faire une saison pleine et surtout complète.

Crédit photo : MHSC et FFF

Programme

  • France-Panama, le dimanche 29 mai à Aubagne (17h30, stade de Lattre)
  • France-Arabie Saoudite, le mercredi 1er juin à Vitrolles (17h30, stade Jules-Ladoumègue)
  • France-Argentine, le samedi 4 juin, à Aubagne (17h30, stade de Lattre)

Les demi-finales sont prévues le jeudi 9 juin (14h30 et 18h00, à Salon-de-Provence), les matchs de classement le vendredi 10 juin (14h00 et 17h30 à Mallemort), le match pour la troisième et la finale le dimanche 12 juin (14h30 et 18h00 à Salon-de-Provence). 

 

 

 

 

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