Histoires d’amour en 2 passages (1ère partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Histoires d’amour en 2 passages (1ère partie)

Avec la signature de Rémy Cabella, le MHSC perpétue la tradition des come-backs de ses anciens joueurs. Récit

Jean-Marc valadier

(1976-1978 puis 1982-1989)

Si l’on remonte le temps, Jean Marc Valadier a été un des premiers joueurs de l’histoire de la Paillade à défendre les couleurs du club à deux reprises. Arrivé à tout juste 19 ans, en 1976, l’ancien attaquant a d’abord brillé durant 2 saisons en D2 avec des équipiers tels que Ouattara, Gasset ou Chauvry. Parti ensuite à Lyon puis à Monaco, Jean-Marc Valadier est ensuite revenu à Montpellier, dans un rôle de cadre, cette fois-ci, en 1982. Venu apporter son expérience à la génération des Laurent Blanc, Pascal Baills et Kader Ferhaoui, il a continué d’écrire sa légende, devenant par là même le 3ème meilleur buteur de l’histoire du club héraultais avec 70 réalisations. Il a raccroché les crampons à l’issue de la saison 1988-89.

Jean-Marc furlan

 (1978-1979 puis 1986-1987)

Formé aux Girondins de Bordeaux, Jean-Marc Furlan a connu deux passages à La Paillade.  Après une saison bien remplie en 1978-79, ce défenseur central quitta le club pour Laval. Huit saisons plus tard, il fit un come-back discret puisqu'il ne figura sur la feuille de match qu'à 3 reprises l'année de la montée en D1.

Faouzi mansouri

(1981-1983 puis 1985-1986)

International algérien, présent aux Coupes du Monde 1982 et 1986, Faouzi Mansouri a joué une première fois durant 2 saisons au Paillade SC, avant de s'en aller pour Mulhouse. Il revint ensuite disputer l’ultime saison de sa carrière dans l’Hérault, où il avait notamment retrouvé son coéquipier en sélection, Karim Maroc.

Pascal baills

(1981-91 puis 1995-2000)

Dans l’inconscient collectif, cela fait tellement longtemps qu’il est associé au club, que l’on pense souvent que Pascal Baills a effectué l’intégralité de sa carrière au MHSC. Or, ce n’est pas tout à fait vrai. Formé au MHSC avec la génération Laurent Blanc, Kader Ferhaoui et les frères Passi, Pascal a d’abord participé au retour du MHSC en D1 en 1987 avant d’aider la formation héraultaise à se stabiliser dans l’élite puis de remporter la Coupe de France 1990 et de participer à l’épopée en Coupe des Coupes de 1991.  Il a même honoré sa première sélection avec l’équipe de France contre l’Albanie cette même année. Un destin international qui avait alors attiré le prestigieux OM de l’ère Tapie. Après un an passé sur la Canebière, il en a ensuite passé 2 à Strasbourg, avant de revenir au club en 1997. Les trois saisons suivantes, ''Pascalou’’ a guidé la jeune génération montpelliéraine pour porter son total à 429 matchs disputés sous la tunique orange et bleu, soit le joueur le plus capé de l’histoire du club durant plus de 20 ans, avant que Souleymane Camara ne lui chipe cette première place au soir du match de coupe de France contre Caen durant l’hiver 2020. Membre de l’encadrement du club depuis l’arrêt de sa carrière, Pascal est sans contestation possible l’un des garants majeurs de l’esprit Paillade.

Bruno carotti

(1991-1995 puis 2001-2009)

Formé au club, Bruno était l’une des têtes de gondole de la génération biberon qui a mené le MHSC en finale de la Coupe du France 1994 aux côtés de Fabien Lefèvre, Jean-Christophe Rouvière ou bien encore Jérôme Bonnissel. Très convoité – comme tous les membres de cette génération pleine d’avenir à l’époque – il avait ensuite rejoint le champion de France nantais à l’été 1995, disputant au passage une demi-finale de Ligue des Champions avec les Canaris contre la Juventus en 1996. Tantôt milieu de terrain, tantôt défenseur central, Bruno a ensuite poursuivi sa carrière au PSG, à Saint-Étienne puis à Toulouse. Au moment du dépôt de bilan du TFC, il y a un peu plus de 20 ans (durant l’été 2001), la famille Nicollin lui a alors tendu la main en lui proposant de revenir à la maison pour aider le club héraultais, alors tout juste promu en Ligue 1. Huit ans plus tard, dont cinq en L2, Bruno a quitté la scène en tant que joueur sur une remontée dans l’élite, mais il ne l’a pas quitté totalement puisqu’il occupe depuis les fonctions de Directeur Sportif du club pailladin. Son total de 377 matchs disputés en 12 saisons fait de lui le 3ème joueur le plus capé de l’histoire du club

Kader ferhaoui

(1982-1993 puis 1996-1998)

Figure de la montée en D1 de 1987, mais surtout de la victoire lors de la Coupe de France 1990 puisqu’il a été buteur en finale, Kader Ferhaoui a lui aussi effectué deux passages au sein du club montpelliérain. Lancé dans l’élite à la fin des années 1980, le natif de Lunel a d’abord grandi à Montpellier avec les succès évoqués ci-dessus, il a également participé à la coupe d’Europe avant de quitter le club une première fois pour rejoindre l’AS Cannes. Un premier périple pas très lointain, sur la Côte d’Azur, qui n’a duré que 2 saisons, avant de revenir à La Paillade entre 1996 et 1998 pour intégrer le Top 5 des joueurs les plus capés de l’histoire du club avec 349 matchs disputés au MHSC pour 41 buts inscrits. Il a ensuite terminé sa carrière sous d’autres cieux, mais pas très loin de Montpellier puisque c’est sous les ordres d’un certain Robert Nouzaret, connu à Montpellier, que Kader a été sacré meilleur joueur de D2 en 1999, en tant que capitaine de l’équipe de l’AS Saint-Étienne. Il a mis un terme à sa carrière quelques mois plus tard, après une dernière pige au Red Star. Revenu dans l’encadrement montpelliérain il y a quelques saisons, il est aujourd’hui entraîneur des U19 féminines du club.

Jean-Christophe Rouvière

(1993-1999 puis 2001-2005)

Au moment de son départ, pour rejoindre Bordeaux alors champion de France, durant l’été 1999, tout le monde au club savait que Jean-Christophe Rouvière reviendrait tôt ou tard à Montpellier, tant il avait laissé une belle trace sous le maillot du club de sa ville natale. Évoqué une première fois six mois seulement après son transfert en Gironde, ce retour mettra finalement deux saisons à se concrétiser. Après une première saison à Bordeaux, il a ensuite rejoint Toulouse lors de l’exercice suivant, avant de quitter la Ville Rose en même temps que Bruno Carotti après le dépôt de bilan du club haut-garonnais, durant l’été 2001. Il restera ensuite quatre saisons supplémentaires dans l’Hérault (trois en Ligue 1, une en Ligue 2) pour un total de 340 matchs disputés sous le maillot montpelliérain. Parti terminer sa carrière à Nîmes, il est revenu au club en tant que Directeur Développement et Merchandising, poste qu’il occupe aujourd’hui.

Philippe Flucklinger

(1990-1991 puis 1994-1999)

Au cours de sa carrière Philippe Flucklinger n’a connu que 2 régions : L’Est de la France et Montpellier ! Passé par Merlebach, Strasbourg et Abbeville, le portier franco-suisse a passé une première saison à Montpellier en tant que doublure de Claude Barrabé lors de la saison 1990-91. Reparti passer ensuite 3 saisons à Metz (1991-1994), il est ensuite revenu au MHSC en tant que doublure de Claude Barrabé dont il a pris la place de titulaire à l’automne 1995. Il est ensuite redevenu doublure lorsque le MHSC a recruté le regretté Bruno Martini. ‘’Fluck’’ a mis un terme à sa carrière en 1999, après 65 matchs disputés avec le MHSC.  

 

Philippe delaye

(1992-2000 puis 2005-2010)

« Quitter le club sur une descente en Ligue 2 m’avait fait tellement mal, que je voulais réparer cela en participant à la remontée du club dans l’élite ». C’est avec ces mots pleins de sincérité, que Philippe Delaye avait évoqué son retour au club durant l’été 2005, avant de prononcer cette même phrase au soir du match de l’accession contre Strasbourg, 4 ans plus tard. Après avoir enchanté La Paillade une première fois entre 1993 et 2000 par la qualité de ses passes, sa vision du jeu et surtout son état d’esprit irréprochable, il était écrit que Philippe Delaye reviendrait un jour au MHSC. Parti à Rennes durant l’été 2000 dans la foulée d’une très belle saison sur le plan personnel au cours de laquelle il n’aura malheureusement pas pu éviter la relégation à son club de coeur, Philippe a ensuite évolué à Bastia et à Istres. Évoqué une première fois en 2004, son retour à Montpellier est finalement devenu réalité un an et demi plus tard. À l’époque, durant l’été 2005, Philippe retrouve le club avec le statut de leader technique d’une équipe qui patauge au 2ème échelon du football hexagonal. Suivront deux saisons difficiles dont une où Philippe aura fait partie de ceux qui auront sauvé le club pailladin d’une descente en National… Puis, viendra le temps de la reconstruction jusqu’à la montée en Ligue 1 lors de ce fameux match du 29 mai 2009 contre Strasbourg. Auteur d’une fin de saison en boulet de canon cette année-là, Philippe aura été l’un des éléments-clé du retour des Montpelliérains dans l’élite. Il terminera ensuite sa carrière sur une ultime saison en Ligue 1. Loué pour ses qualités humaines et sa grande connaissance du football, c’est presqu’en toute logique que Philippe Delaye a ensuite intégré le staff montpelliérain dont il est aujourd’hui le coordinateur sportif. Son bilan en tant que joueur du MHSC : 303 matchs toutes compétitions confondues pour 47 buts, ce qui fait de lui le 8ème joueur le plus capé de l’histoire du club

Demain, retrouvez la suite de ce dossier historique consacré aux joueurs qui ont porté le maillot du MHSC en 2 passages au sein du club

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