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Olivier Bernal, passionné et passionnant

A l'heure de recevoir le GPSO 92 Issy ce samedi (14h30), pour ce qui sera l'avant-dernier match avant la trêve hivernale (le dernier à domicile), rencontre avec le préparateur physique de l'équipe de D1 féminine du MHSC. D'un naturel discret, ce tout jeune trentenaire évoque son parcours, sa passion pour la préparation physique et son attachement au club montpelliérain qu'il a appris à découvrir au fil des années.

Il est celui qui fait courir, pousser, souffrir et repousser ses limites. Une image simpliste et en apparence austère qui ne colle que partiellement à la réalité. Professionnellement d’abord car le métier de préparateur physique est bien plus complexe et complet que cette caricature, mais aussi parce qu’Olivier Bernal transpire la joie de vivre, tout simplement !

Né il y a 30 ans à Arles, il aurait pu choisir de porter une chemise de gardian dans une ville place-forte de la tauromachie, mais son truc à lui, c’est le ballon rond. Dans les pas de son père, ancien vice-Président du club d’Arles-Avignon, et sous le regard bienveillant de sa mère et de sa sœur ainée, Olivier a longtemps usé ses crampons à l’ACA, bientôt imité par ses 2 frères cadets. En tout, ce milieu droit ou défensif axial de devoir qui aimait (déjà) répéter les efforts, a écumé les terrains des Bouches-du-Rhône de 8 à 20 ans, jusqu’à « toucher » au niveau National 3 où évoluait alors la réserve du club provençal. : « Je n'avais peut-être pas le bagage technique suffisant pour passer au niveau supérieur, reconnaît-il humblement. Et quand tu vois que les portes se ferment petit à petit, tu cherches à en trouver d'autres pour rester dans le milieu et continuer d’assouvir ta passion de manière différente. » Fort de ce constat, il a donc intégré Staps, à Montpellier, commençant de facto à mettre certains entraînements de côté pour se consacrer à la préparation physique qui est aujourd'hui son métier. « Quand tu t’entraînes moins la semaine pour te consacrer à tes études, tu peux forcément moins prétendre à jouer le week-end, ce qui est totalement logique, alors j'ai préféré m'arrêter. »

J'aime mon métier et je pense qu'indirectement ça se sent quand j'en parle

Sa soif de compétition, il est allé l’assouvir dans sa volonté d’intégrer un club en tant que préparateur physique : « J'ai commencé la musculation au lycée, et c’est sans doute à partir de là qu'indirectement j’ai commencé à m'intéresser à la préparation physique, explique-t-il. Quand je suis arrivé en Staps, je me suis spécialisé dans l'entraînement sportif et c'est à ce moment-là que j'ai basculé totalement. Je me suis rendu compte que je préférais travailler sur la performance athlétique des joueurs et des joueuses, plutôt que sur l'aspect technico-tactique, même si les deux se rejoignent aujourd'hui puisqu'on parle de plus en plus de préparation intégrée avec ballon. »

La suite relève de l’exercice d’équilibriste, celui de condenser en quelques lignes et du mieux possible, l’amour d’Olivier pour son métier. S’il commence, vous aurez alors le temps de boire une bonne dizaine de cafés… Pas vraiment en fait car il joint très vite le geste à la parole (s’il ne vous emmène pas sur la pelouse voisine, pour illustrer de visu le mouvement qu’il vient de vous expliquer précédemment) : « Comment faire progresser les joueuses, comment faire pour qu’elles soient plus rapides, plus puissantes, plus explosives, c’est un défi extraordinaire », s’enthousiasme-t-il. Outre son implication et son amour du travail, c’est sans doute dans cette force à vous entraîner avec lui que réside la principale qualité d’Olivier Bernal. Homme jovial, souriant et entraînant, il sait rendre attrayant et passionnant le domaine de la préparation physique qui, de l’extérieur, ne l’est pas forcément toujours. « J’essaie toujours de me remettre en question, de chercher comment améliorer les choses afin d’être plus performant. J'aime ce que je fais et je pense qu'indirectement ça se sent quand j’en parle, sourit-il. J’essaie d'apporter un maximum d'informations au coach ou aux joueuses, que ce soit à travers des mots, un programme, afin de les aider. »

Arrivé au club en 2014, il a successivement été en charge de la préparation physique des U19 féminines du club (faisant partie de l’épopée des titres de Champions Excellence et Elite en 2017 et 2018) , puis en parallèle de la préparation physique des U15 et de la DH, puis de la réathlétisation en D1, avant d’intégrer à temps plein le staff de l’équipe fanion il y a deux ans et demi. « Quand tu es dans la formation, tu accentues sur les bases, apprendre aux joueuses à comprendre leurs ressentis physiques et à mettre des mots sur ce qu’elles ressentent, analyse-t-il. Quand tu es avec les pros, tu es plus dans du rééquilibrage car certaines joueuses ont besoin de compenser un déficit par un programme individuel par exemple. On est beaucoup plus dans l'échange et la compréhension de ce que cherche la joueuse puisqu'elle connaît déjà bien son corps. Dans les deux cas, je n'oublie pas que ce travail doit se faire en lien avec l'entraîneur et l'ensemble du staff en fonction de ses demandes et de ce vers quoi il veut aller. »

Il n'y a pas un jour où l'on ne va pas à Grammont sans être motivé, de bonne humeur et avec l'envie d'aller encore plus haut ensemble

À ce titre, Olivier assure : « avoir appris de tous les staffs au sein desquels il a travaillé ». C'est bien évidemment le cas avec le coach, Frédéric Mendy. « Il n'y a pas un jour où l'on ne va pas à Grammont sans être motivé, de bonne humeur et avec l'envie d'aller encore plus haut ensemble. Nous sommes tous passionnés et nous discutons beaucoup. J'apprends beaucoup avec Fred et l'ensemble du staff. C'est un honneur d'être-là. »

A l’heure de recevoir Issy ce week-end, pour ce qui sera la dernière prestation à domicile des Montpelliéraines de cette année civile 2020 avant d’aller à Bordeaux la semaine prochaine, Olivier Bernal est très motivé : « Comme l'ensemble du staff je pense, je rêve de disputer la Ligue des champions avec le MHSC. Il reste encore beaucoup de matchs à jouer et de points à prendre et nous allons tout donner pour atteindre cet objectif en fin de saison. A nous de rester concentrés, déterminés et rigoureux, à commencer à par ce samedi contre Issy. »

un honneur d'être ici

Une étape supplémentaire sur le chemin d’un rêve continental que ce Montpelliérain d’adoption espère donc teinté d’orange et de bleu : « C'est ma 6e année ici et, au fil du temps, je me suis profondément attaché à au MHSC. J'aime sa culture, son histoire et l'ambiance qui s’en dégage. Je prends du plaisir au quotidien à enfiler ma tenue avec ce blason-là et à venir à l'entraînement, conclut-il. Je m'investis à fond pour le club afin de rendre la confiance qui m'a été donnée lorsque j’ai signé ici. J’ai appris à connaitre ce qu’était l’Esprit Paillade, cette grinta, cette volonté de ne rien lâcher et c'est avec cet objectif-là que je me lève tous les matins, afin d’aider, à mon niveau, pour que nous puissions aller le plus haut possible, tous ensemble. » Parole d’un passionné passionnant…

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