Clarisse Le Bihan, le 100 pailladin | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Clarisse Le Bihan, le 100 pailladin

Il y a 3 semaines contre Lyon, l’attaquante montpelliéraine a disputé son centième match sous la tunique du MHSC. À cette occasion, elle a accepté de revenir sur les jours qui ont compté durant ces 100 matchs à travers un questionnaire aussi sportif que décalé auquel elle a répondu avec sa sincérité et son humour habituels

LE JOUR OÙ ELLE A DISPUTÉ SON PREMIER MATCH AVEC LE MHSC

« C’était à Metz (le 11 septembre 2016). J’étais titulaire et nous avions gagné 5-0. »

LE JOUR OÙ ELLE A MARQUÉ SON PREMIER BUT AVEC LE MHSC

« C’était la journée suivante (25 novembre 2016). C’était particulier à double titre, d’abord parce que c’était mon premier match à domicile devant le public montpelliérain et ensuite parce que je retrouvais mon ancien club l’En Avant Guingamp que j’avais quitté quelques mois auparavant pour signer au MHSC. Ce n’était pas évident émotionnellement, j’étais un peu stressée, et au final ça s’était bien passé. »

LE JOUR OÙ ELLE A MARQUÉ SON BUT PRÉFÉRÉ AVEC LE MHSC

« Je dirai la frappe de loin qui nous a permis d’ouvrir le score lors de la première journée à domicile contre Reims la saison dernière (le 24 aout 2019). J’avais inscrit ce but juste avant la mi-temps (44e), avant de doubler la mise au retour des vestiaires (47e). Après, je ne suis pas du genre à me rappeler de tous les buts que j’ai inscrits dans le détail. Je me rappelle presque plus d’une passe décisive que j’avais réalisée vers Sofia Jakobsson par exemple. Je suis plus focalisée sur des faits de match que sur mes statistiques personnelles. »

LE JOUR OÙ ELLE A VÉCU SON MATCH LE PLUS FOU

« Sur la pelouse du Paris FC (28 octobre 2017). Nous étions menées 1-0 lors d’un match qui se déroulait en soirée et nous avions renversé la vapeur en deux minutes. Sofia Jakobsson avait égalisé (62e) et j’avais inscrit le but de la victoire 2 minutes plus tard (64e). Un bon souvenir. »

LE JOUR OÙ ELLE A LE PLUS PLEURÉ

« C’était cette saison. J’ai été opérée de la cheville cet été, je suis revenue assez tôt, on recevait Guingamp (le 11 septembre, 2ème journée)… Dans ma tête, je pensais que je serai dans le groupe et je n’ai pas été prise. J’avais tellement hâte de revenir, tellement envie que, quand je l’ai appris, je me suis effondrée comme un bébé parce que je voulais vraiment rejouer. »

LE JOUR OÙ ELLE A vécu SA DÉFAITE LA PLUS FRUSTRANTE

« Celle contre Lyon cette saison à la maison (0-5 le 31 octobre dernier), qui fait vraiment mal et notre défaite en début d’année civile 2021 à Guingamp en championnat (4-1). »

LE JOUR OÙ ELLE A vécu SA PLUS BELLE VICTOIRE

« Ça dépend si on parle de la plus large ou de la plus grande. Concernant la plus large, je me souviens évidemment de notre succès 11-0 contre Metz à la maison (le 11 octobre 2018). Ce succès-là avait vraiment fait du bien car nous étions dans une situation un peu délicate à l’époque. Je me souviens aussi d’une victoire (3-0 contre le PSG à domicile le 1er avril 2018). J’étais en tribunes ce jour-là, mais ça reste un super souvenir parce que quelques mois plus tard nous avions décroché la qualification pour la Ligue des champions. »

LE JOUR OÙ ELLE A PORTÉ LE BRASSARD DE CAPITAINE DU MHSC

« Je ne me souviens pas exactement du jour mais, ce qui est sûr, c’est que je ne l’ai jamais porté au coup d’envoi mais je l’ai eu quelques fois en cours de matchs. Même si je suis née loin d’ici (Clarisse est originaire de Quimperlé en Bretagne), je suis très attachée à ce club qui, pour moi, est une deuxième famille. Ce n’est vraiment pas un cliché de dire ça, ça vient du coeur. Quand je suis partie de Guingamp, je quittais un petit club assez familial et, dès que je suis arrivée ici, j’ai été frappée par la gentillesse et la bienveillance des gens ici, au club. Je me suis tout de suite sentie chez moi. Depuis, je suis vraiment heureuse d’être ici et je suis heureuse tous les jours de porter ce maillot »

LE JOUR OÙ ELLE A VÉCU SA PLUS GROSSE COLÈRE

« J’ai parfois mauvais caractère mais ça ne m’arrive pas souvent d’être vraiment en colère. Je ne fais que râler c’est tout ! Ça ne va pas vraiment plus loin (sourires). »

LE JOUR OÙ ELLE S’EST SENTIE LA PLUS SEULE

« Après notre élimination en Coupe de France cette année à Issy-les-Moulineaux (défaite 2-1). Encaisser ce but à la dernière minute après une succession d’erreurs… On se dit vraiment que ce n’est pas possible mais c’était bien réel et on s’est bien faîtes sortir. Je me souviens d’avoir pris une énorme claque au coup de sifflet final. Quand tu rentres chez toi après un match et un scénario comme ça, tu te sens vraiment mal vis-à-vis du club, de l’équipe et de toi-même. On revoit toutes les images passer et là, on se sent vraiment seule. Heureusement, j’ai beaucoup de soutien de la part de mes amis, de ma famille et ça ne m’arrive pas souvent de ressentir ce genre de solitude.»

LE JOUR OÙ ELLE S’EST SENTIE LA PLUS FIÈRE

« Quand nous nous sommes qualifiées pour la Ligue des champions après notre succès contre Soyaux » (10-0, le 13 mai 2017).

LE JOUR OÙ ELLE S’EST SENTIE LA PLUS FORTE

« Je ne dirai pas un jour mais la saison 2018-2019. J’avais des supers sensations sur le terrain, on se trouvait facilement avec les coéquipières. Sur le terrain, tout me paraissait facile, que ce soit mes déplacements, trouver les espaces, marquer, être au bon endroit au bon moment… J’avais beaucoup de liberté et j’avais inscrit pas mal de buts cette saison-là (14 en 23 matchs toutes compétitions confondues). Cela fait partie des très bonnes périodes d’une carrière. »

LE JOUR OÙ ELLE A VÉCU SA PLUS GROSSE FÊTE

« Après notre match victorieux contre Soyaux qui nous a permis de nous qualifier pour la Ligue des champions (le 13 mai 2017). Après le match, nous sommes sorties avec toute l’équipe, on avait fini au lever du jour et nous avions rendez-vous ensuite à Carré Mer avec le Président et toute l’équipe à 11h. À peine le temps de rentrer, dormir une heure ou deux, se doucher et on avait fêté à nouveau cette qualification. Je me souviens de deux jours mémorables et de moments magnifiques. »

LE JOUR OÙ ELLE A VÉCU SON PLUS GROS FOU RIRE

« Au mois de décembre 2019, juste avant les vacances, notre intendant, Bruno, nous avait demandé par quel moyen de transport on rentrait dans nos familles pour Noël. Pour rigoler, je lui avais répondu que je rentrais à dos de chameau et il avait retenu cette blague. Quelques jours plus tard, le week-end de mes 25 ans nous étions en déplacement à Metz. Le soir, à la fin du repas, Bruno et un membre du staff sont arrivés dans un déguisement de chameau où ils étaient à l’intérieur, et ils avaient fait une parade pour me souhaiter mon anniversaire. Un sacré moment de fou rire. Plus globalement, je rigole assez souvent parce qu’on a beaucoup de chance de faire ce métier et que j’ai la chance de côtoyer que ce soit par le passé ou aujourd’hui encore, des filles qui sont au top et qui ont beaucoup d’humour. Certaines d’entre elles sont d’ailleurs devenues des amies et le resteront pour la vie.  À ce titre j’aurai une petite pensée pour Sandie Toletti (ancienne Montpelliéraine, aujourd’hui à Levante), avec qui j’ai beaucoup rigolé et qui m’a beaucoup aidé lors de mon arrivée au club. Elle m’a aidé à me sentir chez moi ici à Montpellier »

LE JOUR OÙ ELLE A DISPUTÉ SON centième MATCH AVEC LE MHSC

« C'était donc il y a 3 semaines  à Lyon, mais je vous avoue que je ne le savais pas. Ce n'est qu'après le match, lorsque j'ai reçu des messages à ce sujet, que je l'ai appris. J'étais heureuse et très émue. C'est une grande fierté quand même parce que je me dis que le temps passe vite et je suis très contente d'avoir atteint ce chiffre, tout simplement ! Vivre ça contre Lyon, ce n'était pas le plus simple mais bon… (sourire) Malgré la défaite, j'ai réussi à marquer pour mon 100e match montpelliérain, c’est un peu la belle histoire. Ça aurait été la très belle histoire si j'avais pu marquer ce deuxième but qui nous aurait permis de ramener un point de ce déplacement. J'ai eu l'occasion de le mettre, ça ne s'est pas joué à grand-chose... »

LE JOUR OÙ ELLE VA JOUER GARDIEN DE BUT

« C'est vrai que j'ai joué à pas mal de postes à Montpellier (milieu excentrée, milieu récupérateur, n°10, 9 et demi ou attaquante de pointe). Je crois que gardienne est un des rares postes auquel je n'ai pas joué dans ma carrière mais le coach sait que si ça devait arriver un jour, il pourra compter sur moi (rire). Plus sérieusement, j'ai été habituée à jouer à plusieurs postes durant ma carrière donc, pour aider l'équipe quand il y a besoin, je le fais avec plaisir. »

L’ANECDOTE QU’ELLE N’A JAMAIS OSÉ RACONTER

« Je me souviens d’un match où nous recevions Rodez. J’étais partie pour rejoindre l’équipe et toutes les routes étaient bloquées ce jour-là vu que c’était le début du mouvement des gilets jaunes. J’ai vite compris que je ne serai pas à l’heure et je suis partie à vélo jusque chez Sandie (Toletti) qui m’a ensuite amenée au stade en voiture. J’étais plutôt en panique et finalement, on avait gagné le match (5-0 le 17 novembre 2018) et j’avais même inscrit un triplé. Après, c’était un peu devenu un jeu et on me disait : « Finalement, tu vas venir en vélo tous les week-ends maintenant » (rires)

 

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