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« Je ne remercierai jamais assez le MHSC »

Parti à Huddersfield durant l'été de 2017, avant de rejoindre le Stade Brestois lors du dernier mercato estival, Steve  s'apprête à disputer son 1er match au stade de La Mosson comme adversaire de son club formateur. Un moment forcément particulier qu'il aborde avec une certaine émotion. Rencontre

Après trois ans en Angleterre, tu as rejoint Brest cet été. Pourquoi ce choix ?
J'étais parti en Angleterre pour trois raisons : jouer en Premier League, découvrir la langue anglaise et apprendre la culture de ce pays et, la troisième, c'était en raison d’un entraîneur, qui m'avait vraiment motivé à venir dans ce club d’Huddersfield. A la fin de saison passée, après trois saisons là-bas, les trois raisons n'étaient plus réunies : le coach était parti, je ne jouais plus en Premier League puisque le club avait attaqué sa deuxième saison en Championship ; quant à la langue et la culture anglaise, je les avais totalement découvertes, donc il était temps pour moi de partir sur un nouveau projet. C'est là que la proposition de Brest est arrivée. Le projet m’a plu parce que c'est un club historique du championnat français, qui est en pleine construction, qui se développe. Le discours du Directeur Sportif, Grégory Lorenzi, m'a plu, j'y ai adhéré totalement, et je me suis dit que ça pourrait être une belle opportunité pour revenir en Ligue 1.

Tu t'es régalé outre-Manche ?
Ah oui vraiment ! Il y a eu quelques moments difficiles là-bas – et cela m'a forgé aussi –  mais je ne regrette absolument rien. J'ai vécu des moments extraordinaires, j'ai joué dans des grands stades, face à des grands joueurs...La Premier League est quelque chose de fort. Ça m'a apporté une autre mentalité, une autre façon de voir les choses, une façon de relativiser un peu plus les choses aussi, notamment lors des moments difficiles où je jouais moins la saison passée.

Comment se passent les retrouvailles avec la Ligue 1 ?
Plutôt bien. Je suis ravi de retrouver le championnat de France. J'ai vécu une bonne première partie de saison, une seconde un peu plus difficile, que ce soit collectivement ou personnellement, puisque j'ai un peu moins marqué ; mais dans l'ensemble c'est la saison que je souhaitais faire. L'important, c’est que Brest se maintienne. Je suis content que certains de mes buts aient aidé à ce qu'on ramène des points, donc je suis plutôt satisfait mais tant que le maintien n'est pas acquis, je ne le serai pas totalement.

Tu es l’attaquant du championnat qui gagne le plus de duels aériens. C'est dû à ton passage en Premier League ou ce sont des réminiscences de ton esprit Paillade ?
Je pense que c'est un trait de mon jeu qui me suit depuis tout jeune. Je me souviens que lors de mon année complète en équipe première à Montpellier (14 buts en L1 en 2016-2017), j'avais fini deuxième sur le plan européen au niveau des duels aériens gagnés, donc ce n'est pas franchement une nouveauté. On me connaît pour ça (sourire).

je suis dans une équipe où la plupart des joueurs sont plus jeunes que moi. J'essaie donc de transmettre mon expérience. C'est un rôle nouveau pour moi mais c'est très intéressant.

Comment décrirais-tu cette équipe du Stade Brestois ?
C'est une équipe joueuse, parfois même un peu trop. Ça nous a d'ailleurs fait défaut à plusieurs reprises cette année. On aime tellement jouer qu'on se découvre beaucoup et on prend des buts, dont certains sont évitables. Après, Brest est une équipe jeune qui manque d'expérience en Ligue 1 mais, quelque part, c'est normal puisque ce n'est que notre deuxième saison dans l'élite depuis la remontée. C'est aussi pour ça que le projet est beau. Je suis là aussi dans un rôle un peu différent. Jusqu'à présent je me sentais comme un jeune joueur, et, aujourd'hui, je suis dans une équipe où la plupart des joueurs sont plus jeunes que moi. J'essaie donc de transmettre mon vécu, mon expérience, en donnant quelques conseils. C'est un rôle nouveau pour moi mais c'est très intéressant. En tout cas, c'est agréable de jouer dans cette équipe. J'ai le sourire tous les matins en allant à l'entraînement, je sais que je vais prendre du plaisir, donc c'est vraiment agréable.

Avec le recul, quel regard portes-tu sur tes années montpelliéraines ?
Ces années-là ont été magnifiques ! Sans le MHSC, je ne serai pas là où je suis aujourd'hui et je n'aurai pas vécu ce que j'ai vécu. Le MHSC est le club qui est allé me chercher à Perpignan où je vivais, c'est le club qui m’a fait grandir, qui m'a formé, qui m'a permis de faire mes premières minutes en Ligue 1, qui m'a permis de me faire connaître du grand public et de partir après en Angleterre ; donc, franchement, je ne remercierai jamais assez le club de Montpellier pour ce qu'ils ont fait pour moi, d'autant plus que ce n'était pas gagné d'avance. Je suis arrivé à Montpellier en ayant une convention, j'ai dû gravir les échelons avec beaucoup de travail, j'ai connu des blessures aussi, mais le club m'a fait confiance et c'est pour ça que je le répète, je ne les remercierai jamais assez pour ça. Je serai toujours là pour le club s'ils ont besoin de quoi que ce soit.

Le MHSC est vraiment devenu une équipe redoutable et je trouve que cette saison est encore une fois remarquable de leur part.

Si tu devais ressortir ton meilleur souvenir et ton but préfèré avec le MHSC, que choisirais-tu ?
Concernant mon but préféré, je dirai celui inscrit à La Mosson contre Guingamp (1-1, le 4 mars 2017). Il y a d'abord une frappe de Stéphane Sessegnon qui est un peu écrasée, je suis sur la trajectoire, le gardien part à droite et je place une Madjer qui me permet de le tromper. Quant à mon meilleur souvenir, je retiendrai la victoire 3-0 contre le PSG à domicile (le 3 décembre 2016). C'était beau ! Même si je ne l'ai pas vécu en tant que joueur, au niveau du meilleur souvenir, je rajouterai celui du titre de Champion de France en 2012. À l'époque, j’étais au Centre de Formation, et nous avions terminé premier de notre poule en U19 sous la direction de Fabien Lefèvre. Ce titre de 2012 était tout simplement quelque chose d'énorme. J'étais sur la place de la Comédie le jour de la remise du trophée, l’ambiance était extraordinaire ! Je me souviens aussi que, quand les joueurs sont arrivés avec le bus, nous étions partis en courant au rond- point de Grammont pour les accueillir. C'était un moment magnifique

Quel est ton regard sur la saison des deux équipes de Brest et Montpellier qui s'affrontent ce dimanche ?
Le MHSC fait une très belle saison. De toute façon, depuis l'année qui a suivi mon départ, le club n'a cessé de progresser et est devenu une formation vraiment solide de notre championnat, qui joue le top 10, voire même une qualification européenne chaque saison. C'est vraiment devenu une équipe redoutable et je trouve que cette saison est encore une fois remarquable de leur part. Il faut y ajouter ce très bon parcours en Coupe de France dans une compétition qui tient à coeur au club et à la famille Nicollin. Concernant le Stade Brestois, comme je l'ai dit précédemment, c'est une équipe joueuse dont le public apprécie, je pense, la qualité de jeu. On a produit du beau jeu, on a réalisé de belles prestations, notamment contre Lille ou Monaco par exemple. Il ne reste plus qu'à finir le travail en concrétisant cela par un maintien définitif. C'est une très belle saison aussi et ça promet un match ouvert.

Je serai toujours un Pailladin, parce que ''Pailladin un jour, Pailladin toujours'' comme on dit à Montpellier !

Ça avait déjà été le cas au match aller justement (2-2 le 20 décembre)…
Oui. Le MHSC est capable de marquer à tout moment, notamment par son duo d'attaque Laborde-Delort qui se trouve les yeux fermés. C'est une équipe qui est aussi très dangereuse sur coups de pied arrêtés. Le MHSC est vraiment une équipe difficile à jouer mais, de notre côté, nous jouerons avec nos qualités. Ça m'a vraiment fait plaisir de jouer contre Vito et Daniel au match aller car nous étions souvent l'un contre l'autre aux entraînements et ils me donnaient beaucoup de conseils. Ils m'ont beaucoup appris. Les retrouver en championnat, c'est toujours un moment particulier.

À titre personnel, c'est la première fois que tu vas retrouver le Stade de La Mosson en tant qu'adversaire. Comment abordes-tu cela ?
Je regrette qu'il n'y ait pas de public. Ça va vraiment faire bizarre de me retrouver dans la peau d'un adversaire dimanche soir. J'ai passé de nombres années dans ce stade, que ce soit en tant que spectateur quand j'étais au Centre où je supportais à fond le MHSC, ou ensuite quand j'ai eu la chance d'y jouer en Ligue 1 et de défendre les couleurs de mon club formateur auquel je suis très attaché… Ce sera un plaisir de rentrer au bercail (sourires).

Pour conclure, quel message adresserais-tu aux dirigeants et aux supporters du MHSC ?
Je tiens encore à féliciter Montpellier pour son parcours en coupe de France. Ils ont lutté jusqu'au bout et ça s'est joué à rien pour qu'ils aillent en finale. Je serai toujours un Pailladin, parce que Pailladin un jour, Pailladin toujours comme on dit à Montpellier !

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