Coco Terrasse : « On les mettait de suite à l’heure » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Coco Terrasse : « On les mettait de suite à l’heure »

Jean-Claude Terrasse, dit « Coco » , a fait parti de ces pionniers de la Paillade des années 1970. Il est un incontournable de la Paillade. Même si sa carrière de joueur n'a pas été la plus longue sous les couleurs du MPSC (4 saisons tout de même !), ce defenseur est un des joueurs les plus marquants des premières années "paillade". Entretien souvenir.

Vos premiers souvenirs de foot montpelliérain ?

Bien avant la Paillade, c’était avec le SOM. J’étais junior, j’ai commencé à jouer en 1961 avec l’équipe première. J’étais aspirant footballeur et je gagnais 325 francs par mois (rires). Je ne jouais qu’au ballon et j’avais envie d’être footballeur professionnel. Le SOM descendait de D1 en D2 et à l’époque c’était le chanoine Bessede qui était le président du club. C’était mes débuts, il n’y avait pas d’argent, on te payait avec un chèque et tu allais à la banque où on te disait « Vous reviendrez »… On ne pouvait pas nous payer, voilà un peu… Ca a commencé comme ça ! Avec Jean-Louis Besson que je retrouverai plus tard avec la Paillade.

Puis le SOM a disparu…

Tous les dimanches, c’était la guerre. Quand tu allais jouer à Beaucaire ou face à des équipes comme ça, les gens ne t’attendaient que pour te couper les jambes.

Le club a disparu car le secrétaire du club n’avait pas envoyé la caution pour redémarrer en 2ème division. Et si je me rappelle bien, c’était Auxerre qui était monté de D3 à notre place en D2. Je suis parti jouer un an à Alès où je suis allé « racheter ma liberté ». Il fallait jouer en promotion d’honneur pour pouvoir racheter ta liberté et aller où tu veux l’année d’après. C’était la manière de se libérer d’un contrat.

Votre retour au foot montpelliérain ?

Je suis revenu d’Alès pour jouer à Montpellier Littoral dont le président était maître Thévenet avec à ses côtés d’autres dirigeants entrepreneurs comme Prouget qui avait une menuiserie à Juvignac et un autre gars, Lopez je crois, dans le bâtiment. Le club jouait dans un « championnat de France Open » qui venait de se créer.  Il y avait de bons joueurs, Nouzaret notamment qui arrivait de Bordeaux. C’’était trop beau, tous les 28 du mois on était payé mais ça n’a pas duré. Il fallait qu’ils fassent tout un tas de combines pour nous payer. Alors le club commence un peu à boitiller, un dirigeant avait des problèmes. Puis avec mon ami Bernard Gasset en Corporatif et Présence, et des joueurs comme Chanuc etc. On a gagné la Coupe de France et à un moment donné Loulou est arrivé. Il avait aussi une équipe corpo alors on s’est arrêté avec Présence pour jouer avec le Nettoiement, l’équipe de Marcel Nicollin. Il y a eu alors Carlo Llorens du Midi Libre à La Paillade qui est intervenu et surtout le père de Loulou qui lui disait « Tu ferais mieux de t’occuper de l’équipe première de la ville que de l’équipe première corporative ». Voilà, ça a commencé comme ç avec l’association du club corpo, l’AS Paillade et Montpellier Littoral. Il y avait un dirigeant, Lo Gatto ou quelque chose comme ça, qui voulait être grand dirigeant de la Paillade et qui voulait virer Nicollin. On a commencé la saison en corpo avec Loulou puis l’association s’est faite en cours d’année avec Montpellier La Paillade Sport Club Littoral.

Première saison et un premier sauvetage en DH en fin d'exercice 1974/75…

On était dernier avec 10 points de retard au moment de l’association et à la fin de l’année on a fini en haut. Tous les dimanches, c’était la guerre. Quand tu allais jouer à Beaucaire ou face à des équipes comme ça, les gens ne t’attendaient que pour te couper les jambes. Heureusement qu’on ne se laissait pas faire et qu’on les mettait de suite à l’heure. On avait une équipe solide, avec des gens comme Mama Ouattara, Calmette, Besson… puis il est arrivé Di Nallo et tout ça.

La saison suivante, avec l’arrivée de Di Nallo donc, c’est la montée de DH à D3 …

Oui, c’était face à Hyères où jouait Battaglione.  Ça a démarré comme ça, c’était fondateur, ça s’est sûr. C’était une belle réussite, surtout que chaque année on montait, malgré les points de retard qu’on avait chaque fois après le début de saison. On n’arrivait pas à bouger au classement, puis petit à petit l’oiseau fait son nid et on montait chaque année.

C’était le temps des vieux qui avaient encore des cannes…

Di Nallo, Henri Augé - qui est un ami à moi, puis Michel Mézy  plus tard. « Boule » Betton, Landi, derrière on était solide ! Ce qui nous caractérisait, c’était l’état d’esprit et l’envie de gagner. Tout le monde tirait dans le même sens, c’est pour cela que ça a marché. Il n’y a jamais eu de gros problème. C’était un ensemble, tu sentais que tout le monde allait dans le même sens : supporters, joueurs, dirigeants ! Des fois Jean-Louis Besson se faisait monter dessus et tamponner par un adversaire, j’allais voir le type et l’entamais pour Jean-Louis en lui disant qu’il ne fallait pas qu’il se laisser faire. On s’entraidait, il n’y avait pas de clan, tu ne pensais qu’à jouer au ballon et s’il y avait quoi que ce soit, tu faisais n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où et à n’importe quel moment. On faisait des grillades le mercredi, c’était convivial. La Mosson, c’était un champ (rires) ! Il y avait de l’argile et au bout de 5 minutes tu avais des crampons qui pesaient 50 kg. Pas de gazon, rien. Pas de vestiaire, que des bungalows. Et les résultats étaient là malgré tout !

La Coupe, une histoire d’amour entre la Paillade et elle …

Les supporters faisaient beaucoup. Tous les mois ils décernaient un Oscar du meilleur joueur et il y avait une communion tous les dimanches avec eux

Le premier grand événement, c’était face à Marseille qui avait gagné la Coupe de France la saison d’avant. Jean-Marc Valadier et notre avant-centre, dont je ne me rappelle plus le nom, nous ont fait gagner 2-1 devant un stade plein à craquer. On est revenu d’Alès pour fêter ça avenue de l’Occitanie chez Loulou, une grande journée, le type de moment qui te reste et que tu ne peux pas oublier. Encore et toujours, c’était l’état d’esprit et l’envie de gagner. Sur toutes les radios et les chaînes de télé on entendait « La Paillade qui a fait tomber l’OM, tenant de la Coupe de France » !  C’est là où on a commencé à vraiment parler de La Paillade. Ce n’était pas Montpellier La Paillade Sport Club, c’était « La Paillade » ! Il y a alors un peu plus d’argent qui rentre grâce à ça, un peu plus de ferveur aussi, et tu avances comme ça…

La Mosson et ses supporters ?

 Les supporters faisaient beaucoup. Tous les mois ils décernaient un Oscar du meilleur joueur et il y avait une communion tous les dimanches avec eux, mais aussi avec les dirigeants. Les adversaires avaient l’appréhension de jouer contre nous car on avait une équipe solide et parce qu’on ne lâchait rien sur le terrain, en tribune et à tous les niveaux. Le président, pour nous motiver, ça il savait nous motiver. Il l’avait en lui, ça, tu ne pouvais pas le lui enlever. Il te faisait monter au pinacle comme il savait le faire, à sa façon, et au final tout le monde se battait à mort.

Quoi d’autre sur le président ?

Selon comment était le match, il s’en allait faire une prière à l’église et après il te reparlait comme s’il avait vu tout le match (rires). 

Les joueurs qui vous ont marqués ?

Le seul qui m’a vraiment marqué, c’est Hugo Currioni. C’était le genre de joueur que j’aime. Un battant, il savait tout faire. Tu vois qu’il marche, et d’un coup il démarre et il te prend deux mètres. Quand il fallait mettre le pied, il le mettait, quand il ne fallait pas, il ne le mettait pas. Je trouve que c’était un grand joueur, un de ceux qui m’a le plus marqué dans le foot français en tout cas. C’était un personnage aussi. Il avait quelque-chose. Roger Milla était un très  bon joueur mais il n’avait pas ce qu’avait Hugo. Lui, il ne s’en allait pas, il était tout le temps présent. Si le type qu’il avait en face commençait à le chatouiller, il était là et jusqu’à la fin du match.

Quel défenseur étiez-vous ?

Currioni est celui qui m'a vraiment marqué. Il savait tout faire et c'était un personnage. SI le type en face commençait à le chatouiller, il était là jusqu'à la fin du match !

Je jouais comme je savais ! J’ai commencé attaquant, puis, avec les années, j’ai commencé à descendre. Je n’aimais pas perdre, j’étais un gagneur. A la Paillade j’ai joué N°6, libéro puis arrière d’aile, côté droit. J’étais avec Calmette, Augé, Landi, mon pote Jean-Louis Besson etc.

Certains que vous ameniez à l’entraînement disent que vous arriviez quelques fois avec un bon coup de frein à main devant le terrain d’entraînement !

J’ai tout le temps adoré les voitures ! J’aurais même préféré faire pilote que de faire du ballon si j’avais pu (sourire). Mais on ne gagnait pas assez d’argent à cette époque-là. C’est Bertin qui a dû vous raconter l’anecdote. Il devait parler du temps où on était à encore à Richter. Il n’y avait pas encore de vestiaires… Et puis lors des premières années de la Paillade, on faisait tous les déplacements en voiture. Moi, j’avais la mienne donc je conduisais tout le temps, et il y en avait deux autres avec lesquelles les autres se relayaient. On mangeait sur le capot de la voiture. Le président, ça lui est aussi arrivé de conduire.

C’était donc folklo, est-ce que ça ne nuisait pas à votre rendement sur le terrain ?

Et non… Le vendredi, ça nous arrivait de sortir jusqu’à 1h du matin et de jouer le en corpo le samedi à 15h. On était présents pardi !

Un déplacement à Mazamet, ça vous parle ?

Bou la la la ! En trois passes ils nous mettent un but… Le gardien frappe, l’autre ne la contrôle pas et le dernier la reprend pour la mettre dedans. Ah, ça, je m’en rappelle, un stade avec uniquement une main courante et des gens qui te crachaient dessus et qui te disaient de tout. On avait dû perdre 2 ou 3-0. Le président était plus qu’enragé. Jean-Marc Valadier a dit que Loulou était reparti tout seul en voiture et nous avait laissés en plan après le match ? Ah ça s’est possible, il avait quand même dû faire demi-tour pour venir nous rechercher. Ça c’était Loulou…

D’autres joueurs emblématiques du club selon vous ?

Mama Ouattara, c’était un type, pff… Je l’ai bien connu, c’était un ami intime, un pro à 500%. Ce qui lui est arrivé est dommage car c’était quelqu’un qui ne buvait pas, qui ne fumait pas. Des fois, la vie est mal faite.  Les bons s’en vont et les mauvais restent. Sur le terrain, il avait un peu le même tempérament que moi, c’était un gagneur, il était bon sur l’homme, avec de la présence physique car il était grand et solide. C’était un super joueur. Jean-Louis Gasset ? Un peu le même que son père, puis un milieu de terrain qui grattait tout, porteur d’eau tout en sachant tout faire. Il était quand même plus calme que Bernard, mais sur un terrain c’était un gagneur et il se faisait respecter ! Il a travaillé, petit à petit il a progressé et il a fait une bonne carrière à une époque où la Paillade tournait bien.

Bernard-Gasset, certains ne l’ont pas connu, en plus il n’aimait pas trop le devant de la scène. Vous qui étiez intime, que pouvez-vous nous en dire ?

bernard-gasset, c'était comme si cela avait été mon frère ou même peut-être mieux. Il était enragé de ballon. Loulou a bien su s'entourer en le choississant au départ comme ami, puis comme conseiller en définitive

Pour moi, c’était comme si c’était mon frère ou même peut-être mieux car j’étais très intime avec lui. On était tout le temps ensemble. Au départ, je l’ai connu au SOM car c’était un gars qui aimait le ballon par dessus tout. On allait faire des tournois de sixte pendant les vacances, il y avait Max Alozun et tout ça, même à Septèmes à Marseille. On gagnait même des télévisons, des vélos, des voitures… on en faisait de partout. On allait voir des matchs à droite et à gauche aussi,  à Turin, Madrid et un peu de partout car il était enragé de ballon. Bernard, c’était mon poto. Pire que Jean-Louis Besson car, lui, j’étais tous les jours avec lui.

Quel a été son rôle à côté de Loulou ? Il a un peu tout fait au club, non ?

Ah, oui, oui. C’est lui qui a démarré la Paillade avec Loulou.  C’est lui qui s’occupait de Présence avec Carlo et puis petit à petit quand on a connu Loulou ça s’est fait comme ça. Bernard connaissait très bien le ballon et Loulou a bien su s’entourer en choisissant au départ Bernard comme ami et comme conseiller, en définitive.

Jean-Marc Valadier ?

Eh bé, c’est mon petit. Je suis Montpelliérain et lui aussi. Il habitait un peu plus haut avec sa mère à La Paillade quand je l’ai connu et que je jouais avec Montpellier La Paillade Littoral Sport Club. J’allais le chercher tous les matins pour l’amener à l’entraînement. Avec Bernard Gasset, on lui a fait passer le permis et, après, c’est lui qui passait me prendre tous les matins à la maison pour qu’on descende au terrain ensemble. C’est un petit adorable. S’il fallait que je me dispute sur un terrain avec un type pour lui, je le faisais, il n’y avait pas de problème. Et puis, c’était un sacré buteur, il allait très vite, il ne réfléchissait pas et il réussissait souvent ce qu’il voulait faire.  Après il est parti à Lyon.

Les entraîneurs ?

Robert Nouzaret, qui a joué avec moi au Montpellier Littoral Sport Club et qui et devenu ensuite entraîneur de La Paillade. Il était un peu comme tous les entraîneur au départ mais petit à petit il a développé son style car c’était un travailleur, un type pointu sur tout. Il a amené un plus à La Paillade quand il est arrivé. C’est lui qui a un peu commencé à tout gérer et c’était une bonne chose. Il s’occupait de l’équipe mais aussi des maillots, des shorts, des chaussettes, des vestiaires, du terrain. Un peu comme tout le monde à l’époque en quelque sorte. Tu pouvais aller monter les tribunes le matin, mettre des canisses le long de la route pour que les gens ne regardent pas les matchs sans payer, puis l’après-midi on jouait au ballon ! S’il fallait faire quelque-chose, tu le faisais, s’il fallait faire autre chose, tu le faisais aussi. Robert, pour ça, c’était un mec super, un manager qui s’occupait de tout. C’est lui qui a commencé à tout structurer et à faire évoluer la Paillade vers ce qui se faisait un peu dans les grands clubs au début. 

La Mosson a commencé à se structurer aussi avec les exploits réalisés en Coupe…

Il y avait le père Prouget qui était menuisier et chez qui on allait chercher des planches. On n’avait que la petite tribune d’honneur et puis on en montait d’autres à droite et à gauche pour les grands matchs. Avec des trucs d’échafaudage et tout. Si c’était maintenant, cela serait interdit. A la Paillade, il fallait savoir tout faire, sur le terrain et en dehors, dans tous les domaines (sourire) !

Avec le temps et les années, quel regard portez-vous sur tout cela ?

Tu es vieux, tu acceptes moins les décisions de l'entraîneur qui dit que tu n'as pas été bon en réserve, pas si, pas cela, et voilà. Après, tu arrêtes

C’est magnifique d’avoir démarré comme on a démarré et d’être où le club en es actuellement : en Ligue 1. Je ne parle même pas de la Coupe ou du Titre. C’est un rêve en définitive. C’est beau, je le reconnais. Au début, tu ne demandais même pas à savoir si on te payait. Si on ne te payait pas, tu avançais comme ça, en débutant de rien. Tu ne te posais pas des questions comme maintenant. Avant, c’était les dirigeants qui avaient la mainmise sur les joueurs et s’ils voulaient t’envoyer jouer à Metz ou au Havre tu étais obligé d’y aller. Maintenant, qu’il pleuve, qu’il vente, le joueur a signé 3 ans, il prend ses sous et voilà. On ne peut pas en vouloir aux gens, tout au contraire. Il aurait mieux valu que je joue au ballon maintenant, je me serais un peu plus accroché peut-être au départ en faisant plus de sacrifices que ceux que j’ai fait pour le ballon (rire).

Quand le président et le club étaient mal, les joueurs décidaient parfois de ne pas prendre leur salaire…

A la Paillade tu ne jouais pas pour l’argent. Quand il y en avait tu le prenais, quand il n’y en avait pas, tu ne le prenais pas. Désormais, chaque année les salaires augmentent, on dit que ça va s’arrêter mais cela ne s’arrête pas et on ne sait pas quand cela va s’arrêter.

La fin de carrière et l’après-football ?

Je raccroche les crampons l’année où Hugo s’en va et Eric Edwige aussi. On était des vieux et c’était Robert Nouzaret l’entraîneur. Il avait fait des choix, tu le vis plus ou moins bien, t’acceptes moins les décisions de l’entraîneur qui te dis que tu n’es pas bon le dimanche avec la réserve, pas si, pas ça, et voilà. Après tu t’arrêtes. Je n’avais pas de contrat, je n’avais rien et je pouvais m’arrêter quand je voulais, comme je voulais. Avec Christol on est allé travailler chez Prouget. J’avais un garage et je lui réparais un peu ses voitures. Puis je voulais prendre la concession BMW mais ma mère m’a dit « Il vaut mieux que tu ailles travailler chez Nicollin que d’être patron comme nous, c’est compliqué » et c’est comme ça que j’ai atterri chez Loulou. Pour y rester jusqu’à ma retraite. J’y suis rentré pour être son chauffeur et m’occuper de ses trois voitures ou d’autres bricoles sur d’autres véhicules. Quand il fallait aussi aller à un match à l’extérieur, on était tout le temps à l’heure ! On partait  sinon voir des joueurs à droite et à gauche. Avec Bernard, au début, puis avec Michel. C’était tout pour le ballon. Et j’étais tout le temps à l’heure, ça c’est ma qualité. Tu me dis 8h, c’est 8h.

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