Nicolas Cozza : « Chaque fois que tu entends La Marseillaise… » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Nicolas Cozza : « Chaque fois que tu entends La Marseillaise… »

Sur le pont ces derniers étés lors du Championnat d’Europe U19 en 2018 puis de la Coupe du Monde U20 en 2019, le défenseur montpelliérain revient sur ces aventures et sur ce qu’apportent les sélections nationales de jeunes. Il évoque aussi son rétablissement après sa rupture du ligament croisé du genou survenue durant cette saison.

Nicolas. On peut dire que tu es un habitué des sélections nationales de jeunes…
Un habitué, je ne sais pas, mais c’est vrai que j’ai connu des sélections en bleu en U18, U19, U20 et U21, qui est l’équipe de France Espoirs.

Tu as également disputé l’Euro U19 et la Coupe du Monde U20 ces deux derniers étés. Raconte-nous ton parcours durant ces deux aventures…
Lors du Championnat d’Europe U19 en 2018 en Finlande, et après une belle phase de groupe (défaite contre l’Ukraine, victoires contre la Turquie et l’Angleterre, 5-0 les deux fois), notre parcours avait été stoppé en demi-finale contre l'Italie (0-2). Cela nous avait tout de même permis de nous qualifier pour la Coupe du Monde car le ticket qualificatif était accordé aux 4 demi-finalistes de la compétition mais je garde quand même un goût amer parce qu'on aurait pu aller au bout. Concernant la Coupe du Monde qui a eu lieu l’été dernier en Pologne, nous avions battu l’Arabie Saoudite (2-0), puis le Panama (2-0) et le Mali (3-2), ce qui nous avait permis de finir premier du groupe. Malheureusement, on s’est ensuite fait surprendre en huitièmes de finale par les USA (2-3). On faisait partie des favoris avec le Portugal, tout le monde voyait une finale Portugal - France et finalement ça été Ukraine Corée du Sud avec un succès 3-1 des Ukrainiens.

Qu’est-ce que cela apporte de jouer en sélection de jeunes avec son pays ?
Ce sont de très belles expériences à vivre. Quand tu affrontes les meilleurs jeunes de chaque pays il y a forcément une différence de niveau on joue contre le top de notre génération. C'est toujours bien d'affronter de grandes équipes et c'est évidemment un plaisir énorme de représenter la France. Entendre la Marseillaise, c'est comme si tu entendais la musique de la Ligue des Champions, c'est absolument magnifique à vivre. Ça fait chaud au cœur, ça donne des frissons. On est fier de représenter son pays mais aussi le club

Qu’est-ce qui est le plus marquant ?
Outre cet aspect de fierté lié au fait de défendre ton pays, ce qui marque le plus, c'est l'enjeu. Quand tu joues une compétition comme la Coupe du Monde par exemple c'est presque comme si tu étais chez les grands, du moins c'est le même format. Tu es dans une compétition, loin de ton pays, avec les meilleurs joueurs internationaux de ta génération, tu représentes ton pays, tu peux être sur le tout de l'Europe ou sur le toit du monde si tu gagnes… Ce n'est pas rien,  c'est très motivant. En plus, le fait de construire un groupe, de se voir régulièrement pendant les qualifications puis enfin lors d'une compétition où l'on reste plusieurs semaines ensemble, ça amène des moments forts où il se crée forcément des liens. Sportivement, comme tu rencontres des pays de plusieurs continents, cela te permet de découvrir d'autres facettes du football, d'autres façons de jouer que tu ne connaissais pas forcément. L'équation à résoudre n'est pas la même suivant que tu joues une équipe africaine, une équipe asiatique, une formation sud-américaine ou même à l'intérieur de l'Europe si tu joues l'Espagne avec son jeu de possession ou bien, l'Angleterre ou l'Allemagne qui ont un jeu plus direct. Chacun a son style de jeu, ses qualités propres et tu dois t’adapter. Ça permet d'apprendre et de progresser plus vite. Et puis tu rencontres de sacrés joueurs. Je me souviens notamment de Moise Kean (ex-Juventus, aujourd’hui à Everton) que j’avais croisé contre l’Italie ; il était vraiment très fort.

Quel est ton meilleur souvenir chez les Bleus ?
Pour l'instant, sportivement, j’ai malheureusement vécu des moments difficiles avec ces deux éliminations. Quand je pense que l'on n’a rien gagné avec l'équipe qu'on avait, c’est difficile à accepter. Alors, pour ce qui est de mon meilleur souvenir, je dirai porter ce maillot bleu, tout simplement ! Quand tu défends ton pays, chaque match joué avec l'équipe de France est un bon souvenir.

Tu as également joué en équipe de France Espoirs qui devait servir de base à la sélection Olympique pour les JO de Tokyo cet été (finalement reportés en 2021)
L’équipe de France espoirs, c'est un niveau encore supérieur. Ce ne sont plus des compétitions de jeunes. Implicitement, on se dit que juste derrière il y a l'équipe A. C'est encore un ton au-dessus. Concernant les J.O., ce serait un rêve pour moi de pouvoir y participer. C'est encore autre chose, une autre compétition et ça fait vraiment rêver. Ça doit être quelque chose d'énorme. J'aimerais vraiment y aller

C’est aussi en sélection que tu t’es blessé le 15 novembre dernier. Où en es-tu en terme de rééducation ?
Je me suis blessé avec les espoirs contre la Géorgie dans un match qualificatif pour l'Euro. Sur une réception d'un saut, je me suis un peu déséquilibré en l'air, je suis tombé sur la jambe droite et mon genou a tourné vers l'extérieur avant de revenir en place d'un coup… mais j'ai tout de suite senti que quelque chose avait craqué. Au début, je me mentais un peu à moi-même je ne voulais pas me l'avouer mais j'ai bien senti ce qui s'était passé, et le lendemain, avec les examens, j'ai eu la confirmation que c'était bien cette blessure. La rééducation se passe bien, j'ai la chance d'être entre de bonnes mains. Juste avant la crise du Coronavirus, j'avais commencé à courir et j'ai continué à le faire. Le confinement ne m'a pas empêché de suivre mon programme.

C’est ta première grosse blessure. Comment l’as-tu vécue ?
Le premier sentiment qui domine, c'est évidemment de l'impatience. Ça ne me donne pas encore envie d'être entraîneur mais c'est vrai qu'on regarde les matchs avec un oeil différent quand on est blessé. On a simplement envie d'être là, sur le terrain et de vivre à nouveau les sensations du jeu et de la compétition. C’est long, chiant, mais je me dis que le retour n'est pas pour dans très longtemps. Une telle blessure permet de prendre du recul sur toi-même, de savoir vraiment ce que tu veux. Ça t'éloigne tellement longtemps des terrains que quand tu reviens tu as vraiment la ‘’dalle’’, la rage, l'envie de revenir, de bien faire et de retrouver les terrains. Cette blessure m'a permis de faire un point et j’espère revenir encore plus fort. Je savais que j'adorais le foot mais désormais c'est encore plus le cas.

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