Après une prestation décevante à nantes lors de leur précédente sortie, les montpelliérains ont mis tous les ingrédients qu'il fallait pour battre nice. Mission accomplie !
autour du match : jordan ferri, premier lauréat à l'honneur
Pour ce 1er match post rentrée des classes, de nombreuses animations étaient présentes. Des Canapés Pasinobet.fr et NG Promotion, en bord de pelouse à la Curva Team MHSC en passant par la cérémonie des drapeaux et les gaines gonflables à l’entrée des joueurs, l’avant match était animé. La Partouche barre était également présente à la mi-temps tandis que la tribune famille et la Fanzone avaient fait peau neuve avec quelques nouveautés. Enfin, Jordan Ferri a reçu son trophée de joueur MHSC - Groupe Illios du mois d’août.
Côté compo, l’entraîneur montpelliérain Michel Der Zakarian avait fait dans le classique tandis que son homologue Patrick Vieira alignait 2 de ses 5 nouvelles recrues de fin de mercato : Ounas au milieu et Dolberg devant.
La fiche technique
Samedi 14 septembre 2019.
4ème journée de Ligue 1 Conforama.
Stade de La Mosson.
Mi-temps : 1-1
Score final : 2-1
Arbitre : M. Thual.
MHSC : Delort (37e), Mollet (56e);
OGC Nice: Tameze (35e).
MHSC : Mendes (39e) ; OGC Nice : Atal (22e), Coly (42e).
MHSC : Rulli - Congré (Cozza 47e), Hilton (cap.), Mendes - Souquet, Le Tallec, Ferri, Oyongo - Mollet (Dolly 88e) - Laborde (Ristic 80e), Delort
Entraîneur : Michel Der Zakarian.
OGC NICE: Benitez – Coly (Claude-Maurice 60e), Lloris, Pelmard, Burner – Tameze (Ganago 60e), Lees-Mélou - Ounas, Cyprien, Atal – Dolberg (Maolida 78e).
Entraîneur : Patrick Vieira.
LE MATCH : MHSC 2-1 OGC Nice
La première période a sans doute été la plus animée depuis bien longtemps, à tel point qu’il a fallu faire des choix au moment d’écrire ce compte-rendu. Andy Delort allumait la 1ère mèche grâce à un long rush, mais sa frappe était détournée par Benitez (9e). S’en suivit une poussée montpelliéraine (13e), concrétisée par une reprise de Laborde sur un centre magnifique d’Oyongo côté gauche… mais Benitez se détendait et détournait… encore (17e). Les Niçois ne tardaient pas à réagir et la frappe de Dolberg était contrée (23e). Vous en voulez encore ? 3 minutes plus tard, la magnifique reprise de volée de Ferri était détournée sur son poteau par Benitez (26e). Le ping-pong se poursuivait 2 minutes plus tard lorsque Rulli gagnait son duel avec Lees Mélou. Sur le contre, la frappe de Delort revenait dans les pieds de Laborde qui ne pouvait conclure. Il ne manquait que les buts… Ils arrivent ne vous inquiétez pas ! Mais pas du bon côté dans un premier temps : A la suite d’un beau travail d’Atal, le ballon revenait sur Tameze qui fusillait Rulli des 20 mètres (0-1, 35e). Pas payés de leurs efforts, les Pailladins ne tardaient heureusement pas à revenir au score : Après un premier arrêt de Benitez sur une tête de Daniel Congré, Andy Delort s’arrachait pour égaliser de la tête (1-1, 37e).
Au retour des vestiaires, la rencontre repartait sur le même rythme et il ne fallait que 11 minutes aux Montpelliérains pour prendre l’avantage au score. Sur un ballon en profondeur d’Oyongo remisé par Delort, la frappe croisée tout en finesse de Mollet ne laissait aucune chance à Benitez (2-1, 56e). Dès lors, les Pailladins ont tenté de contrôlé la partie mais, fort logiquement, plus le temps avançait, plus les Niçois poussaient pour arracher l’égalisation. Nos Montpelliérains ont parfois souffert face aux coups de boutoirs des Aiglons, ils se sont parfois recroquevillés, ils auraient pu doubler la mise en contre aussi, mais ils ont surtout tenu ce résultat si important. Et c’est bien là l’essentiel.
Le fait du match : trio d'enfer
Il ne l’avait jamais perdu, il était juste en manque de réussite… Mais samedi soir, le MHSC a retrouvé son trio d’attaque : sous l’impulsion de son trio Mollet-Laborde-Delort, le MHSC a rejoint la voie du succès : Gaëtan n’a certes pas marqué, mais il a souvent servi de point d’ancrage et de relais pour ses deux compères d’attaque qui plongeaient dans son dos… A commencé par Andy Delort dont les appels incessants ont usé la défense azuréenne. Il aurait mérité de marquer avant la 37e minute, et certainement des plus beaux buts, mais celui-ci a été dans le plus pur style Andy Delort : de combat et de la rage pour une tête rageuse après une première tentative de Congré repoussée. Le 3e larron, Florent Mollet, a beaucoup bougé et a fait parler sa technique pour faire jouer les autres, comme souvent. Mais sur la remise parfaite d’Andy Delort consécutive à une ouverture d’Ambroise Oyongo, il a caressé le cuir avec élégance et sa prise de balle parfaite a fait la différence avant que son petit tir croisé à ras de terre ne vienne mourir au fond des filets niçois pour le but de la victoire héraultaise. Du grand art et un sacré bonheur !
