Sélectionné avec l’équipe d’Algérie, l’attaquant montpelliérain s’apprête à débuter la première Coupe d’Afrique de sa carrière ce dimanche (22h) face au Kenya. Il s’est confié à mhscfoot.com avant de débuter cette aventure.
Andy, qu’est ce qui t’a fait choisir de représenter, pour la première fois, la sélection Algérienne ?
C’est une réflexion que je mène depuis plusieurs mois. Après en avoir bien discuté avec ma mère (qui a des origines algériennes NDLR) et ma famille, j’ai su que je pouvais potentiellement être appelé en équipe d’Algérie. J’en ai bien discuté avec ma famille car c’était important pour moi que l’on prenne la décision ensemble. Tous les feux étaient au vert, donc j’ai pris cette décision. J’ai fait toutes les démarches possibles pour récupérer mon passeport. Désormais, je suis à la disposition du coach et je suis très fier de défendre les couleurs de l’Algérie.
Comment aborde-t-on l’idée de participer à sa première Coupe d’Afrique des Nations ?
C’est pour moi exceptionnel. L’Algérie bénéficie d’un soutien populaire très important. C’est un pays fan de foot et je sais que nous pouvons compter sur les supporters qui seront à fond derrière nous. La CAN une grande compétition, je vais donner le meilleur de moi-même pour être le plus performant possible.
Tu vas disputer ta première compétition internationale…
Oui ! J’ai vécu une saison extraordinaire avec le MHSC et pouvoir la prolonger grâce à la CAN, ce n’est que du bonheur. J’ai même du mal à réaliser la chance qui est la mienne. Nous sommes conscients de l’enjeu de cette compétition, nous connaissons le public algérien qui est derrière son équipe. C’est la première CAN que je vais vivre de l’intérieur et ça promet d’être extraordinaire. L’équipe d’Algérie compte de très grands joueurs dans ses rangs qui jouent dans les meilleurs clubs du monde et évoluer avec eux est une opportunité extraordinaire pour moi.
Tu arrives avec beaucoup d’humilité, un peu à la dernière minute, l’idée c’est vraiment de te fondre dans le collectif ?
Oui. Dans tous les groupes dans lesquels j’ai été, j’ai toujours essayé d’apporter quelque chose, que ce soit sur le terrain ou dehors. Je suis tout le temps chambreur, en train de déconner et je pense que c’est important dans un groupe.
Physiquement, ça va être ‘’sportif’’ aussi car cette CAN se déroule en été ?
Oui… C’est sûr qu’il va faire chaud mais bon, j’ai l’habitude, je suis de Sète (sourire).
Quels sont tes objectifs personnels et collectifs dans cette compétition ?
Quand le sélectionneur fera appel à moi, il faudra que je sois présent, que j’apporte le plus possible. Le but est bien évidement d’aller au bout et de rapporter ce trophée à mon pays.
Un mot sur tes adversaires du 1er tour : le Kenya, le Sénégal et la Tanzanie…
Nos adversaires dans cette CAN vont constituer une découverte pour moi. Beaucoup de joueurs qui jouent en Ligue 1 ou en Ligue 2 participent à cette compétition donc je connais déjà ces joueurs-là. Sur notre groupe plus spécifiquement, le Sénégal est une très, très grosse équipe et la Tanzanie et le Kenya sont deux équipes accrocheuses. On va tout faire pour sortir des poules et on verra ensuite jusqu’où nous pouvons aller.
Tu es au courant que ‘’Souley’’ (Souleymane Camara) ne te parlera plus si tu bats le Sénégal ?
On s’est déjà taquinés sur le sujet (rires).
Pour conclure, revenons quelques instants sur ta magnifique première saison au MHSC. Quel bilan en tires-tu ?
Je suis vraiment très heureux. Heureusement qu’il y a la CAN pour me faire penser à autre chose et redescendre de mon petit nuage. Je me suis tellement régalé cette année. Les joueurs, le coach, les kinés, les supporters, tout ça va me manquer. Heureusement, on se retrouve tous dans un mois et demi et j’espère pouvoir ramener quelque chose d’Afrique (sourire).
