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Le nouveau but de Laurent Robert

Ancien joueur du MHSC et du PSG, Laurent Robert distille depuis deux saisons ses conseils aux attaquants du Centre de Formation et de l’équipe féminine. A l’aube du match entre ses deux anciens clubs (samedi, 17h au Parc des Princes), il revient sur son parcours et évoque ses nouvelles fonctions, toujours avec la même passion.

Ses frappes du gauche aussi puissantes que précises ont fait rêver toute une génération de supporters pailladins. Alors forcément, revoir celui qui a été international tricolore à 9 reprises, fouler à nouveau les terrains du Centre d’entraînement Bernard Gasset provoque une certaine émotion. Ce matin-là, sous le soleil de Grammont, les ballons claquent sous les crampons, les conseils fusent et le bruit soyeux du ballon pénétrant les filets raisonne comme le chant des cigales. Laurent Robert lui, frappe un peu moins fort dans le ballon qu’à son époque de gloire, mais le sourire est toujours là, et le sens du but aussi. Tour-à-tour calmement puis en rythme, il enchaine les exercices pour permettre aux attaquant(es), ce jour-là de l’équipe féminine de profiter de son expérience de buteur.

Le jour où j’ai signé pro, j'étais l'homme le plus heureux du monde

Il faut dire que question sens du but, le garçon en connait un rayon. De Montpellier (où il est arrivé à l’âge de 16 ans) à Larissa en Grèce où il a terminé sa carrière en 2009 en passant par le PSG, Newcastle, Portsmouth, le Benfica Lisbonne, Levante, Derby County ou le Toronto FC, cet ailier gauche aussi bon centreur que finisseur fut l’un des attaquant les plus complets de sa génération. Lancé par Gérard Gilli en 1994 alors qu’il n’avait que 19 ans, l’enfant de La Réunion se souvient. « Je garde un excellent souvenir de ma formation ici. Ça été une très belle expérience. J'ai quitté mon île natale avec l'objectif de réussir dans ce milieu, c'était ma passion et ça l’est toujours. J'ai mis toutes les chances de mon côté pour y arriver avec beaucoup de travail, de sacrifices… Je me souviens du jour où j’ai signé pro comme si c’était hier. J'étais l'homme le plus heureux du monde. » Lorsqu’on lui demande de ressortir un moment particulier de son époque montpelliéraine, Laurent Robert retient « les qualifications en coupe d’Europe » mais aussi quelques anecdotes. « On ne peut pas tout raconter mais je me souviens de Jean-Christophe Rouvière, sourit-il. Il était inépuisable sur un terrain de foot. À l'entraînement, il était tout le temps devant et ça nous poussait aussi à le suivre. » Au moment de tirer le bilan de sa belle et riche carrière, l’ailier réunionnais souligne simplement : « Je me suis régalé. J'ai voulu découvrir d'autres horizons, d’autres footballs aussi car le foot français n'est pas le foot anglais, espagnol ou portugais et j'ai eu cette chance la de pouvoir voyager avec ma famille qui m’a toujours suivie. »

j’ai beaucoup de chance de pouvoir continuer ma passion dans mon club formateur

Très marqué par son expérience montpelliéraine, c’est avec bonheur qu’il a retrouvé son club de cœur. « Il y a trois ans j'ai été voir le président Louis Nicollin et je lui ai proposé ce projet de revenir au club pour m'occuper des attaquants au Centre de Formation (et donc de l’équipe féminine). Il en a parlé à Laurent Nicollin et Henri Stambouli et cela s’est concrétisé. » L’occasion pour lui de redécouvrir le MHSC, plus de 15 ans après son départ. « Au niveau des infrastructures, ça a beaucoup changé. Quand on voit le Centre de Grammont… il y a des supers installations, les terrains, les vestiaires pour les jeunes, le bâtiment des pros... L’argent du titre de 2012 a été très bien investi, c’est une très bonne chose, explique-t-il. Mais pour le reste, le MHSC n’a pas changé. C’est toujours un club très chaleureux où j’ai retrouvé pas mal de personnes qui étaient déjà là avant mon départ. Voir aussi les anciens qui s’occupent des jeunes et leur transmettent cette passion, ça fait très plaisir. Pour synthétiser, je dirai que j’ai beaucoup de chance de pouvoir continuer ma passion dans mon club formateur. »

Un club où il occupe donc la fonction d’entraîneur des attaquants. Un rôle qu’il définit de la façon suivante : « Mon rôle c’est d’intervenir, surtout en fin de séance en faisant des exercices avec ou sans défenseur. J’essaie de leur apprendre quelques trucs : lever la tête, choisir un côté, placer, cadrer suivre le 2e ballon mettre le ballon d’où il vient… Aujourd’hui, on a parfois tendance à se compliquer la vie en se disant « j’y vais, j’y vais pas » mais chez un attaquant il fait aussi laisser une part d’instinct. » Quand il parle du poste d’attaquant qui fut le sien, chaque mot est pesé et empreint de passion. « Comme gardien, attaquant est un poste à part. Il ne faut pas avoir besoin de 3 4 occasions pour marquer il faut être prêt d’entrée et ça, ça passe par la formation, les entraînements presque tous les jours, les gammes… dès que tu as une occasion il faut la mettre au fond. » Combinaisons, une-deux, appels-contre appels, libération de l’espace pour les coéquipiers, pendant plus de 30 minutes, tout y est passé, sans oublier le fameux « premier poteau 1er servi ! »

Comme gardien, attaquant est un poste à part

En France, Laurent Robert n’a connu que deux clubs : le MHSC et le PSG où il avait été transféré à l’été 1999. « Mon passage au Paris-Saint-Germain a été dans la continuité de ce que j'ai appris à Montpellier ; ça a été un très bon choix de signer là-bas, une fierté aussi, raconte-t-il. J’y ai découvert la Ligue des champions, j'ai été appelé en équipe de France après avoir vécu toutes les sélections jusqu’aux A’ avec le MHSC… Ce n'était que du bonheur. » Côté anecdote, celui qui avait inscrit un but et délivré 6 passes décisives lors de la mythique rencontre des Parisiens face à Rosenborg en 2001 (7-2), raconte : « Les anciens comme Lama ou Madar étaient des gros chambreurs mais aussi de gros bosseurs. On se retrouvait tous les matins à Saint-Germain-en-Laye pour prendre le petit déjeuner ensemble. Il y avait une très bonne entente dans l'équipe. C'était très familial. »

Un statut d’ancien joueur des deux clubs qui lui offre un regard particulier à l’heure où PSG et MHSC vont se rencontrer samedi au Parc des Princes dans le cadre de la 34e journée de L1 (17h). « Les PSG Montpellier sont toujours particuliers pour moi… Paris a une grosse équipe et ne peut plus se permettre de lâcher des points dans sa lutte à distance avec Monaco, mais le MHSC a quand même souvent fait de bons résultats là-bas. » Une chose est sûre, Laurent Robert croit en cette équipe montpelliéraine. « Je les vois presque tous les jours leurs entraînements, ils prennent beaucoup de plaisir et je suis persuadé qu’ils vont s’en sortir. Il y a une âme dans cette équipe », souligne Laurent Robert. « J’ai aussi confiance en le coach. J’ai eu Jean-Louis comme entraîneur et il m'a beaucoup marqué. Quelquefois, il me rentrait dedans mais c'était pour mon bien. J'ai beaucoup appris avec lui. Il savait faire la part des choses et arrivait à te comprendre pour mieux te faire progresser. » Faire progresser… le nouveau maître mot de Laurent Robert… ou plutôt le nouveau but… Parole d’attaquant !

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