Toletti – Romanelli : Souvenirs et avenir teintés d’Or (1ère partie) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Toletti – Romanelli : Souvenirs et avenir teintés d’Or (1ère partie)

Le 13 octobre 2012, Sandie Toletti et Marion Romanelli étaient sacrées Championnes du monde U17 avec l’équipe de France en Azerbaïdjan. Un peu plus de 4 ans plus tard, les deux joueuses du MHSC évoquent leurs souvenirs et croisent leur regard sur la Coupe du Monde U20 qui débute le 13 novembre prochain, car si Sandie Toletti l’a déjà jouée en 2014, Marion, d’un an sa cadette, s’apprête à la disputer dans quelques jours. Première partie, récit croisé de la Coupe du Monde U17.

 

Quand on évoque cette Coupe du Monde U17 de 2012, quel est le premier sentiment qui vous vient à l'esprit ?

Marion Romanelli : Je dirais « expérience inoubliable ». Au niveau de l'ambiance et de l'entente sur et en dehors du terrain on avait un groupe de rêve. C'était exceptionnel. Sur le terrain, on se complétait bien également. On avait bien joué ensemble. Même après les deux premiers matchs, alors que nous n'avions fait que deux matchs nuls contre les USA (0-0) et la Corée du Nord (1-1) et que la qualification n'était pas acquise, on avait un sentiment d'invincibilité… C’était comme si rien ne pouvait nous arriver et qu'on allait tout de même aller au bout. Tout le groupe avait ce sentiment là et cela nous poussait vers le haut.

Sandie Toletti : Repenser à cette compétition me donne toujours le sourire ! C'était un moment magique et inoubliable. Le moment où je soulève la Coupe (Sandie était capitaine NDLR), reste un moment gravé à jamais dans ma mémoire. Le groupe vivait très bien ensemble, on ne se prenait jamais la tête. Souvent, quand tu es loin de ta famille, dans une compétition longue comme celle-là, tu as des moments où tu t'ennuies, mais là, on ne s'est pas ennuyée un seul instant. Il y avait un esprit de groupe comme rarement j’en ai vu ensuite même si j'ai vécu de très belles aventures. On s'amusait, on rigolait tellement… On avait toutes ce même sentiment qu'il fallait gagner mais on le faisait en s’amusant. On était presque triste que la compétition se termine.

Racontez-nous votre parcours ?

Marion : On entame par un match nul (0-0) contre les États-Unis. On pensait que c'était le choc du groupe et que les Américaines seraient les plus dures à jouer, mais au final la Corée du Nord était notre adversaire le plus compliqué. On avait fait 1-1 lors du 2e match contre elles, du coup le troisième match contre la Gambie est devenu décisif pour la qualification. Non seulement il nous fallait gagner, mais comme nous étions à égalité avec les États-Unis et la Corée du Nord, tout se jouait à la différence de buts sur ce dernier match, et nous nous  étions qualifées (2-10). En quart de finale, on gagne aux penalties contre le Nigéria. Sur ce match-là, je reviens sur notre sentiment d'invincibilité, même si la séance était compliquée, on avait l'impression que rien ne pouvait nous arriver. Ce n'était pas vraiment de la chance car il y avait beaucoup de qualité dans le groupe et dans le contenu de nos matchs mais il y avait ce petit truc en plus qui nous poussait. Ensuite, en demi-finale en gagne 2-0 contre le Ghana. Je me souviens que la meilleure joueuse adverse s'était faite expulser et cela nous a un peu soulagé.

Sandie : Quand on a vu le tirage au sort et la composition du groupe, on pensait que ce serait impossible de sortir des poules. On a démarré par les deux gros morceaux avec les USA et la Corée du Nord. Nous avions fait match nul  les deux fois et le dernier match contre la Gambie était décisif pour la qualification. Il fallait qu’on gagne avec beaucoup de buts d’écart. Je me souviens qu'à quelques minutes de la fin nous n'étions pas qualifiées car les USA et la Corée faisaient match nul leur côté..  et nous on avait réussi à marquer trois buts en dix minutes pour finalement arracher cette qualification (2-10). On n’est vraiment pas passé loin d'être éliminé ce jour-là et finalement on va au bout. Ensuite on sort deux équipes africaines, le Nigéria aux tirs au but un quart puis le Ghana (2-0) en demie. Quand on reparle avec les coéquipières, on se dit souvent qu’individuellement nous n’étions certainement pas la meilleure équipe, il y avait plus forte que nous mais notre esprit de groupe était tellement multiplié par 10 ou par 20 que rien ne pouvait nous arriver.

Et cette finale ?

Marion : On retrouve la Corée du Nord que nous avions affronté en poule et on fait le même score (1-1) sauf que cette fois-ci, c'est nous qui ouvrons le score. Les Coréennes marquent sur un but hors-jeu ce qui nous avait pas mal frustré mais d’un autre côté, ça a mis plus de suspense et on a encore plus savouré la victoire. Le sentiment au coup de sifflet final était fabuleux. Tout le stress accumulé au fil de la séance de tirs au but est parti d'un coup et s’est transformé en une joie indescriptible. Il y avait beaucoup de monde dans le stade et le moment de soulever la coupe était vraiment extraordinaire.

Sandie : En première mi-temps nous étions parvenues à poser notre jeu face à une équipe Nord-Coréenne qui était pourtant très forte. En seconde période c'était beaucoup plus difficile, on ressentait beaucoup de fatigue. Elles sont même parvenues à égaliser. Je me souviens même qu'à cinq minutes de la fin une de leurs joueuses s’était retrouvée seule devant le but vide car notre gardienne était sortie… mais sa tête était passée à côté du but. J'avais tiré le premier tir au but de la séance… Ensuite, je me souviens évidemment de l'image quand je vois notre dernier tir au but synonyme de victoire rentrer au fond des filets. Je ne peux même pas décrire mon sentiment à ce moment-là, tellement c’était magique. C'était notre première compétition internationale et réussir à aller au bout c'était vraiment un moment magnifique notamment le tour du terrain après la victoire.

Une anecdote à nous raconter ?

Marion : Il y avait toujours des moments où on se rassemblait hors du terrain. Pas une d’entre nous ne restait à l’écart, on était vraiment unies. Je me souviens d’une fois où on s’est toutes retrouvées à discuter à l’hôtel et on a fini par chanter « Les choristes. » La personne qui était chargée de la vidéo nous avait filmées à notre insu. Dès qu’on a su, on avait trop honte ! (rires)

Sandie : Celle-là est inoubliable c’est vrai (sourire). J’aurais pu la citer aussi mais il faut que j’en donne une autre du coup. C’était en quart de finale face au Nigéria pendant la séance des tirs aux buts. Je me souviens que le penalty de Delphine Cascarino était passé entre les jambes de la gardienne et a fini par rentrer. A cet instant on s’est regardée en souriant et on s’est dit que vraiment rien ne pouvait nous arriver.

La deuxième partie de cette interview croisée est à lire demain sur www.mhscfoot.com

 

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