Ryad Boudebouz, 300ème rugissante | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Ryad Boudebouz, 300ème rugissante

Dimanche soir contre Lyon, le meneur de jeu pailladin pourrait disputer son 300e match de Ligue 1. Auteur de la saison la plus aboutie de sa carrière dans l’élite, il revient sur cet exercice ainsi que les spécificités de son jeu et sa vision du foot (avec Opta).

300 MATCHS EN LIGUE 1. « Je me souviens bien du premier. C’était avec Sochaux au Stade du Ray à Nice. J’avais joué 60 minutes et nous avions fait 1-1 (le 4 octobre 2008). Sur un plan plus global, je suis content d’atteindre cette barre des 300 matchs en L1. C’est quelque chose d’assez rare et en plus je suis encore assez jeune. Ça prouve aussi une certaine régularité avec un peu plus de 30 matchs par saison en moyenne. »

AU BAL DES SOUVENIRS. Au moment d’ouvrir l’album des souvenirs, Ryad esquisse un large sourire. Ses meilleurs moments ? « Je dirais l’année à Sochaux où on finit 5e (2010-2011.) C’était le top. » S’il devait retenir un match phare parmi ses 300 en L1, ce serait celui face au PSG  à La Mosson le 3 décembre dernier. « Collectivement on avait été costaud, on avait fait un super match et en plus, à titre personnel, j’avais marqué le 3e but qui avait validé ma prestation. » Et son match le plus compliqué ? « C’était avec Sochaux. On se déplaçait à Bastia lors de la dernière journée de la saison 2012-2013. On fait 0-0 mais c’était très chaud au classement car il fallait qu’on regarde les résultats des autres pour le maintien. Heureusement, on s’était sauvé. »

SON BUT PÉFÉRÉ. « Il y en a plusieurs. Je me souviens d’une belle reprise avec Sochaux contre Nice ; d’un autre but marqué du milieu de terrain avec le FCSM contre Monaco. Cette saison, j’ai aussi mis quelques coup-francs mais mon préféré reste celui contre l’OM au Vélodrome. »

SA PASSION POUR LE DRIBBLE. Cet art fait partie intégrante de sa panoplie. Pour preuve, Ryad a réussi 433 dribbles depuis ses débuts en L1, plus que tout autre joueur sur cette période. « J’aime éliminer les adversaires. Un dribble, c’est une confrontation directe et quand il y a face-à-face en un contre un, on a envie de sortir gagnant. C’est comme un combat de boxe et en plus, sur le plan du jeu, le dribble te permet de te projeter vers l’avant. » Un geste technique au gout artistique que Ryad travaille depuis tout petit. « Quand j’étais gamin, au quartier à Colmar, j’ai souvent joué contre des plus grands que moi et il fallait que je m’en sorte par un autre moyen car je n’avais pas de physique… donc il fallait que je dribble. » Un art qu’il a appris au fil des années à mettre au service du collectif. « Plus jeune, on me reprochait de trop dribbler, reconnait-il. Je pense qu’aujourd’hui j’ai épuré mon jeu par rapport à ça. Je sais qu’il y a des matchs où je vais dribbler, d’autres où je ne vais  pas dribbler du tout et où je dois faire des passes, parce que c’est mon devoir et parce que c’est un plaisir aussi. Suivant les contextes, il faut savoir s’adapter. »

L’ART DE LA PASSE. Avec 50 passes décisives délivrées depuis ses débuts en L1 en 2008-2009, Ryad Boudebouz fait partie des 3 meilleurs passeurs de L1 sur cette période, juste derrière Dimitri Payet (61)  et Julien Féret (51). « Pour moi, faire une passe décisive c’est presque aussi important que marquer. J’ai toujours aimé ça.  » Un art de la passe que l’intéressé exprime de la manière suivante. « Une passe est en deux temps : Il y a d’abord le moment où tu penses qu’il faut la faire pour mettre en difficulté l’équipe adverse et après il y a le geste qui est très important et qui est un vrai geste technique. Ça aussi c’est quelque chose que je travaille depuis tout jeune. Une passe, c’est comme un but ou un dribble, c’est un moyen de faire des différences. »

CANNONIER, DU DROIT, DU GAUCHE ET… MÊME DE LA TÊTE. Sur les 45 buts qu’il a inscrits en L1, Ryad Boudebouz en a marqué 39 du gauche, 5 du droit et même un de la tête ! « C’était à Sochaux contre Valenciennes. Sur une tentative repoussée par le gardien, le ballon était revenu sur moi en redescendant ; il n’y a plus personne dans le but et j’avais mis la tête pour marquer, sourit-il. En plus j’ai eu peur de la rater tellement je n’en fais pas souvent (rires). Ce jour-là j’ai compris que les têtes ce n’était vraiment pas évident. »  Au-delà du chambrage, un autre aspect ressort de ses buts, celui des frappes de loin puisqu’il a inscrit 14 de ses 45 buts en L1 depuis l’extérieur de la surface, soit presqu’un tiers. « Ça fait partie de la palette du milieu offensif de savoir frapper loin que ce soit dans le jeu ou sur coup de pied arrêté. Le foot est un jeu varié et on a besoin d’avoir le plus de cordes possibles à son arc pour faire basculer un match. Après, je ne suis pas quelqu’un qui frappe en force. Je joue plutôt sur l’intérieur du pied et le fait de le placer. »

19/20 SUR PENALTY. Ryad a réussi 19 des 20 penalties qu’il a tirés en L1. « Je n’en ai raté qu’un dans ma carrière et en plus le gardien ne l’a pas arrêté puisque j’ai tiré sur le poteau. » Plus globalement, Ryad avoue apprécier ce geste spécifique et ce malgré son côté stressant. « Quand il y a un penalty, c’est souvent l’occasion de faire basculer un match et c’est très important pour moi car comme je disais tout à l’heure c’est à nouveau un un-contre-un, un duel… et quand il y a un face-à-face, j’ai toujours envie de le gagner. En plus du geste technique, un penalty c’est d’abord de la détermination. »

CO-MEILLEUR BUTEUR SUR COUP-FRANC DIRECT EN L1. Cette année, Ryad a inscrit 3 coup-francs directs en L1, meilleur total du championnat à égalité avec le Brésilien de l’AS Monaco Bochilia. « Cette année, ça me réussit pas mal, sourit-il. Malheureusement, j’en ai mis un à Monaco, un contre Marseille et un contre Nantes cette saison, et, à chaque fois, nous avons perdu. Au-delà-de ça, les coups de pied arrêtés sont vraiment un aspect important car ils permettent souvent de faire basculer un match. Dans un match difficile ça fait partie des moyens pour débloquer une situation. C’est pour ça que quand j’ai une opportunité, j’essaie de m’appliquer au maximum. »

SA SAISON PERSONNELLE. « J’ai tenté beaucoup de choses et ça m’a réussi. Même en jouant le maintien je suis arrivé à mettre pas mal de buts, délivré plusieurs passes décisives… et la saison n’est pas encore finie. Franchement, je suis content de ma saison mais je sais que peux encore faire mieux. Cette année, je me sens épanoui, je prends beaucoup de plaisir sur le terrain et j’essaie d’en donner aussi autour de moi. Je me suis totalement lâché et ça, c’est aussi grâce à mes partenaires, grâce au staff technique qui me donne toute la liberté dans le jeu et également aux supporters. J’ai entendu des choses encourageantes et ça m’a permis de me libérer. Ça me permet de m’exprimer pleinement. »

LA SAISON DE L’ÉQUIPE. « Elle est moyenne. À plusieurs reprises nous avons eu l’opportunité de basculer dans les 10 premiers mais à chaque fois nous n’avons pas réussi à le faire. C’est dommage car je suis persuadé que nous avions le collectif pour jouer plus haut. »

LE MATCH DE DIMANCHE CONTRE LYON.  « Comme il y a mon pote Rachid Ghezzal à l’OL, je les ai regardés plusieurs fois. C’est  une belle équipe avec de très bons joueurs et notamment de grosses individualités sur le plan offensif. Malgré tout, je suis persuadé qu’il y a de quoi faire car c’est une équipe qui n’aime pas trop qu’on vienne la chercher. Après il est certain que quand tu laisses ce collectif dans un certain confort, il devient tout de suite très fort. Nous avons dans un coin de nos têtes les 2 revers subis contre eux (en championnat et en Coupe de France, donc on a forcément une petite revanche à prendre contre cette équipe.»

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