Jean-Christophe Rouvière : « Mon club de coeur » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Jean-Christophe Rouvière : « Mon club de coeur »

Jean-Christophe Rouvière est le quatrième joueur le plus capé avec le MHSC (10 saisons et 340 matchs avec la Paillade). L'ancien milieu de terrain héraultais (1993-99 et 2001-05) a également évolué une saison aux Girondins de Bordeaux et il va donner le coup d'envoi de la rencontre Montpellier-Bordeaux samedi soir prochain au stade de La Mosson. 

ENTRETIEN - #40ansmhsc

Jean-Christophe, tu en as vécu quelques-uns des Montpellier-Bordeaux en 10 saisons comme joueurs au MHSC ...

Il y en a eu beaucoup, c'est vrai. D'une manière générale je me rappelle de beaucoup de matchs même si on fait une petite coupure quand on arrête sa carrière. Les souvenirs reviennent un peu plus tard avec le temps. Les Montpellier-Bordeaux ont compté pour moi puisque j'ai joué énormément d'années à Montpellier, où j'ai commencé tout jeune, mais aussi à Bordeaux. Je n'ai passé qu'une saison chez les Girondins, en 1999/2000, mais cela a été une saison enrichissante pour moi.

La première confrontation entre les deux clubs qui te viendrait à l'esprit ?
Le match qu'on gagne 1-0 à Bordeaux, avec un but de Habib Bamogo sur une action de Jean-Mathieu Descamps. Je crois que c'est la seule fois de l'histoire du MHSC qu'on a gagné là-bas. Je ne parlerai que du match et pas forcément de la saison 2003/04 en question car l'échéance n'avait pas été favorable pour nous. Cela fait partie du sport et il y a des hauts et des bas. Là, ce n'était pas l'expérience la plus riche qu'on ait connue. A part ça, je n'ai pas d'autres rencontres en particulier qui me viennent à l'esprit.

Cela représentait quoi de rencontrer Bordeaux à l'époque où tu étais joueur ?
Quand on rentre dans une logique de match, les Montpellier-Bordeaux étaient des matchs  importants car Bordeaux était un grand club français, ce qu'il est toujours. Après Marseille, il y avait Bordeaux, avec des joueurs de très bonne qualité à l'époque. Maintenant que j'y pense, il me semble  qu'on avait stoppé la série d'invincibilité de Gaëtan Huard le gardien des Girondins qui n'avait pas pris de but pendant je ne sais plus combien de matchs. C''est Asanovic qui lui avait marqué un but à Chaban-Delmas. D'une manière générale, on n'a pas toujours eu des résultats favorables face aux Girondins, mais dans tous les cas c'était des matchs intéressants à disputer.

Un joueur bordelais qui t'as marqué, que tu n'aimais pas trop avoir au duel ou au contraire contre qui tu as aimé jouer ?
Je ne vais pas être fantaisiste en vous disant que, selon moi, le meilleur joueur qui ait joué à Bordeaux c'est Zidane. J'étais forcément un peu au marquage sur lui. Voir ce joueur, qui n'avait pas encore atteint le sommet de sa carrière et qui ne faisait pas encore toutes les choses qu'il démontrerait par la suite, c'était quelque-chose d'exceptionnel.

Fin de l'exercice 1998/99, après 6 saisons au MHSC, tu rejoins les Girondins de Bordeaux...
Oui... Un choix pas facile à prendre, même si c'était celui de rejoindre un Bordeaux champion de France en titre. Quand on est Montpelliérain, quand on aime autant sa ville et autant son club que moi, ce n'était pas simple. J'avais peut-être envie de changer d'air et puis on s'aperçoit, des fois, que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs. C'était une évolution dans ma carrière pour me donner une source de motivation différente.

Tu rejoins une équipe des Girondins avec qui tu disputes la Champion's League. Qu'en gardes-tu comme souvenir ?
Un très beau souvenir car, quand on est footballeur professionnel, l'objectif est de jouer au plus haut possible de ses capacités. C'était un challenge à relever et j'ai essayé de le relever du mieux possible. Il y avait l'entraîneur Elie Baup et des joueurs comme Hervé Alicarte, Jérôme Bonissel ou Christophe Sanchez avec qui j'avais joués à Montpellier. Je me rappelle aussi d'Ulrich Ramé, Jemmali, Grenet, Saveljic, Afanou, Legwinski, Pavon, Diabaté, Ziani, Martins, Wiltord, Laslande ou encore Micoud qui ont été de très bons joueurs de championnats national ou international. Ça n'a duré qu'un an pour moi mais c'était une expérience exceptionnelle car changer de club et changer d'habitudes est toujours quelque-chose d'enrichissant dans la vie.

Ça t'avais fait quoi de revenir à La Mosson avec le maillot bordelais cette saison-là ?
C'est une chose très particulière, une expérience très paradoxale parce que quand tu arrives dans la zone vestiaires et que tu es habitué d'aller dans un sens, là tu vas dans l'autre. Je n'ai pas été un joueur qui a beaucoup changé de club, je n'étais pas fait pour ça et cela était donc très particulier de se retrouver avec un autre maillot que celui du MHSC sur la pelouse du stade de La Mosson.

Te souviens-tu du déroulé de ce match ?
Oui. On avait fait 2-2 avec une première mi-temps très triste de notre part. Surtout, ça tombait lors d'une des premières journées de championnat et c'était donc très proche après mon départ de Montpellier. On perdait 2-0, le MHSC avait démarré cette rencontre très fort. Il faut dire que l'équipe était déjà bien rodée grâce à la coupe en Intertoto qui lui avait permis de disputer la Coupe UEFA un peu plus tard. Au final, on a fait match nul, un match difficile pour nous et je me rappelle que Montpellier n'avait pas eu une issue très favorable à sa saison.

Ton meilleur souvenir avec Montpellier ?
La campagne de Coupe de France 1994 que l'on perd contre Auxerre en finale lors de ma première saison avec les pros. Ce sont mes débuts avec l'équipe fanion et je regardes ça avec des yeux émerveillés. La découverte du monde professionnel a été fabuleuse et au contact de gens avec qui j'ai partagé de supers moments, même en dehors du football.

Et le jour où ton entraîneur t'as dit que tu allais être le capitaine du MHSC ?
Je crois que c'est Jean-Louis Gasset en 1998/99 ou 1997/98. J'étais dans un âge où ça se passait plutôt bien pour mois, je faisais des saisons sympas et j'avais une attitude qui devait plaire. Cependant, j'étais davantage un capitaine de terrain que de vestiaire car il y a plusieurs façons de tenir le capitanat. En tant que joueur issu du club et les gens connaissant mon attachement au MHSC, je faisais partie des éléments qui pouvaient avoir le brassard un jour ou l'autre. A partir de là, il fallait être performant sur le terrain et tenir les valeurs du club, ce que, j'espère, j'ai fait du mieux possible.

Si tu devais résumer ta carrière montpelliéraine, comment le ferais-tu ?
Je la résumerais en me rappelant de tous les entraîneurs que j'ai pu avoir dans ce club, que ce soit depuis tout jeune à l'âge de 12 ans en 1986 jusqu'au dernier en professionnel en 2005. Quand on est dans un club professionnel comme ça, tout le monde t'amène quelque-chose à divers moments de ta vie, de façon footballistique ou de façon humaine. Tout au long de ma jeunesse j'ai été façonné par une éducation personnelle mais aussi par un club qui m'a amené énormément de valeurs qui collaient vraiment à mon caractère.

Ça va te faire quoi de donner le coup d'envoi de la rencontre de samedi soir à La Mosson ?
Ça va être un grand plaisir de me retrouver sur un terrain sur lequel j'ai pu évoluer durant autant d'années. Montpellier, c'est mon club de cœur et de toujours. Il va rencontrer Bordeaux où j'ai joué un an. C'est donc avec grand plaisir que j'ai accepté de donner le coup d'envoi de cette rencontre.

Comment décryptes-tu les deux équipes à l'aube de cette nouvelle saison ?
En comparaison au temps où j'évoluais comme joueur professionnel, je pense que le rapport de force s'est un peu équilibré entre les deux clubs, voire même un peu inversé lors de ces dernières saisons. Ce sont deux clubs qui ont connus de belles années et, là, je crois que le début de championnat va être primordial pour les deux équipes. Maintenant, c'est difficile de savoir ce qu'il va en être. J'espère que Montpellier va retrouver la bonne dynamique qui était la sienne il n'y a pas si longtemps que ça pour faire plaisir au public et aux gens de la ville. 

 

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