Après 15 jours de trêve internationale, le MHSC s’apprête à retrouver le terrain samedi soir (19h) contre Nancy à La Mosson. L’occasion de faire le point avec le coach René Girard sur le début de championnat des Pailladins
René Girard. Ce match face à Nancy s’inscrit-il dans la continuité de du succès à Valenciennes ?
Oui ; du moins je l’espère. On sait déjà qu’il y aura un peu plus de 
monde (l’an passé, le match s’était déroulé à huis-clos Ndlr). J’avais dit aux garçons que Valenciennes faisait partie de notre championnat contrairement à des équipes comme Bordeaux ou Monaco qui ont d’autres moyens que nous. Nancy fait aussi partie de notre championnat. C’est le genre d’équipe dont il faut se méfier. Ils ont fait un parcours assez moyen à domicile, mais à l’extérieur c’est une équipe bien regroupée, très difficile à manier car Pablo Correa est un garçon qui connaît bien son sujet. Ce sont des matchs où nous avons plus à perdre qu’à gagner.
Quel regard portez-vous sur le début de saison du MHSC ?
Nous ne sommes qu’à la 4e journée, mais pour l’instant je suis plutôt satisfait car la mayonnaise a bien pris. Nous avons deux joueurs qui sont partis, trois qui sont arrivés. Leur investissement, leur qualité footballistique et l’aide des anciens ont fait que l’équipe s’est rapidement mise en place. On est là. On a peut-être un peu manqué d’efficacité sur les premiers matchs mais il n’y a pas de quoi à s’alarmer car nous avons des occasions de buts. Notre succès à Valenciennes nous a fait du bien. Le fait qu’Olivier Giroud ait marqué est aussi une bonne chose. Sur l’ensemble, je crois que le groupe a un bon état d’esprit, beaucoup d’envie et de générosité. Nous sommes peut-être même mieux armés que la saison dernière.
La défense n’a pas encore encaissé de but… Sur le plan offensif, deux buts seulement ont été marqués…
Notre assise défensive nous permet de travailler sereinement les aspects offensifs. Ça va venir. L’important c’est l’équilibre de l’équipe et je pense qu’il y est bon. Quand on défend, on défend ensemble ; quand on attaque, on attaque ensemble. Il faut arriver à trouver la bonne harmonie.
Un mot sur cette équipe de Nancy…
Offensivement ils ont perdu 2 garçons importants qui sont Malonga et Dia. Ce sont deux joueurs qui pesaient beaucoup mais il leur reste Bakar qui est un vrai poison en attaque. Pour le reste, Nancy, c’est du solide. Pablo Correa est un bosseur, un homme rigoureux. Il fait se méfier énormément de cette équipe de Nancy, surtout lorsqu’elle joue à l’extérieur.
Ne craignez-vous pas d’avoir perdu quelques repaires après la trêve internationale ?
C’est toujours embêtant quand on coupe le groupe comme ça. Quand on est entraîneur, on préfère avoir l’intégralité de son groupe sous la main. Avoir des Internationaux, cela implique beaucoup de gestion en termes de déplacement, de récupération. Une trêve internationale, c’est à double tranchant : Ça peut faire du bien comme être préjudiciable. D’un autre côté, nous avons bien bossé pendant la trêve. Nous partons au vert ensemble vendredi soir afin de nous retrouver et de préparer au mieux ce rendez-vous de samedi face à Nancy.
